Travail

Une façon de valoriser la place des femmes dans des secteurs non traditionnels du marché du travail

7 mai 2012

Montréal, le 7 mai 2012. – « Depuis 16 ans, le concours Chapeau, les filles ! a mis de l’avant les exemples inspirants de jeunes filles et de femmes qui ont relevé le défi de faire carrière dans un secteur traditionnellement masculin. Il ne fait aucun doute que cet événement a contribué à valoriser la place des femmes sur le marché du travail dans la société québécoise, ce qui correspond parfaitement aux valeurs de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). »
Vice-présidente de la CSQ, Mme Louise Chabot soutient que c’est avec un grand plaisir que son organisation syndicale a renouvelé, encore cette année, son partenariat avec le concours Chapeau, les filles !
« La raison d’être de cet événement demeure aujourd’hui aussi actuelle et nécessaire que c’était le cas il y a 16 ans. Les femmes occupent davantage le marché du travail depuis des décennies, mais il n’en demeure pas moins que certains secteurs d’activités traditionnellement réservés aux hommes restent inaccessibles à la majorité d’entre elles », rappelle Mme Chabot.
La nécessité d’élargir les horizons
La porte-parole de la CSQ ajoute qu’à une époque d’incertitude économique comme celle que nous traversons, les jeunes filles et les femmes aux études qui doivent faire un choix de carrière ont intérêt à avoir accès au plus grand nombre d’avenues possibles.
« Le concours Chapeau, les filles ! vient en quelque sorte élargir les horizons d’avenir pour les futures travailleuses. Quand on sait que, trop souvent encore, les emplois les moins rémunérateurs sont occupés par des femmes, les efforts pour les aider à accéder à des secteurs traditionnellement masculins ne peuvent être que louables », commente Mme Louise Chabot.
Des préjugés qui perdent leur raison d’être
La vice-présidente de la CSQ se réjouit également que cette présence féminine accrue dans des secteurs d’activités réservés jusqu’à tout récemment aux hommes a pour effet de faire tomber bien des préjugés sociaux.
« Elles sont des milliers de travailleuses partout au Québec à faire la démonstration chaque jour que les femmes et les hommes peuvent travailler côte à côte dans leur propre intérêt et pour le mieux-être de l’ensemble de la société québécoise. En intervenant dans des secteurs non traditionnels, les femmes prennent leur place et confirment que l’exécution des tâches liées à un emploi dépend d’une solide formation de base et du développement des compétences professionnelles, des critères communs tant chez les femmes que chez les hommes », observe Mme Louise Chabot.
En terminant, la vice-présidente de la CSQ tient à féliciter toutes les lauréates de l’édition 2011-2012 du concours Chapeau, les filles !, notamment les lauréates des prix Persévérance. Il s’agit de trois prix de 2 000 $ remis par la CSQ afin de souligner la persévérance d’une candidate dans l’atteinte de ses objectifs professionnels. Ils sont décernés à trois étudiantes de la formation professionnelle, technique et universitaire. Il s’agit de Stéphanie Leclerc, de l’École hôtelière de la Capitale, de Marie-Pier Blanchette, du Cégep de Chicoutimi, et de Camille D’Amours Rousseau, de l’Université Laval.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 190 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.