Très peu d’améliorations de la ventilation des écoles

Selon des données récemment obtenues par Le Devoir, le nombre d’écoles ventilées mécaniquement stagne au Québec si bien que très peu d’améliorations ont été faites sur le plan de la ventilation des classes.   

Par Gabriel Danis, conseiller CSQ 

Ces nouvelles données obtenues en vertu de la Loi sur l’accès à l’information démontrent que près de la moitié (45%) des quelque 2740 écoles primaires et secondaires publiques du Québec sont toujours ventilées naturellement.  

Ouverture des fenêtres en hiver ! 

Bref, dans ces établissements, la responsabilité de surveiller de près l’évolution de la concentration de CO2 et d’ouvrir régulièrement les portes et fenêtres de la classe, et ce même en hiver, incombe au personnel enseignant ! 

Après avoir équipé toutes les classes du Québec de détecteurs de CO2, cet état des lieux vient confirmer ce dont plusieurs se doutaient : le gouvernement s’est arrêté en chemin dans le dossier de la ventilation des écoles. 

Pas à l’abri d’une nouvelle crise sanitaire 

Or, il s’agit d’une question importante de santé publique. «  Ça ne règle pas tout, avoir des détecteurs de CO2. Il faut être en mesure, quand il y a des hivers plus froids, de faire autre chose qu’ouvrir les fenêtres  », souligne le président de la CSQ, Éric Gingras, dans l’article du Devoir. Il va sans dire que des investissements importants sont nécessaires pour augmenter le nombre d’écoles munies d’un système de ventilation mécanique, le Québec n’étant pas à l’abri  d’une nouvelle crise sanitaire  

Ressources en santé et sécurité du travail sur la qualité de l’air produites par la CSQ : Qualité de l’air intérieur – Centrale des syndicats du Québec (CSQ) (lacsq.org) 

L’article du Devoir : Le nombre de classes équipées d’un système de ventilation mécanique stagne au Québec | Le Devoir