Conférence Uni(e)s pour l'éducation de qualité

Séance de formation : plaidoyer dans le cadre de la stratégie post-2015 pour l’éducation et son avenir

29 mai 2014

D’entrée de jeu, Antonia Wulff, coordonnatrice Éducation et Emploi à l’Internationale de l’Éducation, a invité les participantes et participants à échanger, essentiellement pour vérifier les connaissances de chacun et mesurer le niveau de priorité qu’accorde leur organisation aux objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), fixés par l’ONU au début des années 2000.

D’entrée de jeu, Antonia Wulff, coordonnatrice Éducation et Emploi à l’Internationale de l’Éducation, a invité les participantes et participants à échanger, essentiellement pour vérifier les connaissances de chacun et mesurer le niveau de priorité qu’accorde leur organisation aux objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), fixés par l’ONU au début des années 2000.
Dans ces objectifs, deux concernaient plus spécifiquement l’éducation :

  • assurer à tous l’éducation primaire
  • promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

L’atelier a aussi été l’occasion de dresser un bilan au niveau des objectifs que s’était fixés l’Unesco dans son rapport « Éducation pour tous », faisant état des efforts faits pour scolariser de plus en plus d’enfants. Malgré les dispositions adoptées, un problème persiste : la qualité de l’enseignement. Des millions d’enfants – scolarisés pendant au moins quatre ans – ne savent ni lire, ni écrire, ni compter, à cause d’un enseignement de mauvaise qualité.
Où en sont ces objectifs ?
Des écoles ont été construites, les mouvements pour la gratuité de l’éducation se sont multipliés et, en somme, plusieurs pays ont fait d’énormes progrès. Toutefois, il semblerait que ces progrès ont pris fin en 2010, notamment à cause des crises économiques et des coupes dans les budgets à l’éducation. À titre d’exemple, 57 millions d’enfants d’âge primaire ne vont pas à l’école, 774 millions d’adultes sont illettrés, dont les deux tiers sont des filles. Les filles les plus pauvres de l’Afrique subsaharienne ne pourront espérer avoir accès à l’école primaire avant des décennies. Le constat est sans équivoque, il reste encore beaucoup à faire.
L’après 2015
Même si les Nations Unies et ses agences ont amorcé un dialogue avec la société civile, le mouvement syndical international doit s’engager fermement à ce que les objectifs de « l’après 2015 » en matière d’éducation soient rencontrés et même dépassés. Comment y arriver ? En développant et en multipliant nos efforts de mobilisation politique.
L’Internationale de l’Éducation, forte de ses 30 millions de membres présents dans 172 pays, a organisé la campagne Uni(e)s pour l’éducation afin de transmettre directement aux Nations Unies le message que nous devons poursuivre l’objectif que nous nous sommes fixé : une éducation accessible à tous et de qualité.