Conférence Uni(e)s pour l'éducation de qualité

Éducation inclusive : stratégies pour garantir un accès équitable à l’éducation en vue de bâtir une société plus juste

5 juin 2014

David Archer, chef de développement de programme, ActionAid International, rappelle que beaucoup d’enfants sont toujours exclus et n’ont pas accès à l’éducation.

David Archer, chef de développement de programme, ActionAid International, rappelle que beaucoup d’enfants sont toujours exclus et n’ont pas accès à l’éducation. La table est mise pour discuter enjeux, stratégies et implication de tous vers une éducation inclusive.
Michelle Olivier, secrétaire nationale du SNUipp-FSU (France) résume les actions instaurées en France pour l’inclusion dans les écoles et les classes régulières, particulièrement pour les enfants avec un handicap. Selon elle, l’accompagnement humain, l’assistance pédagogique et la mobilisation de tous les acteurs de l’éducation sont la pierre angulaire du succès.
Au Québec et au Canada, l’exemple des premiers peuples est marquant. Lise Bastien, directrice du FNEC, souligne que la diversité entre les communautés autochtones est bien réelle en termes de culture, de langue et de traditions. Imaginez l’écart avec la communauté allochtone ! Les facteurs favorisant l’inclusion des premiers peuples doivent d’abord s’appuyer sur des programmes répondant aux particularités de leur communauté. Des outils pour épauler les enseignantes et enseignants doivent être élaborés !
Depuis maintenant 20 ans, l’éducation inclusive suscite de nombreuses réflexions. Pour Maki Hayashikawa, chef de la section de l’apprentissage et des enseignements (UNESCO), nous devons éliminer toutes formes de discrimination, et ce, principalement pour les jeunes filles et les femmes. Pour ce faire, elle favorise une approche holistique dans tous les secteurs (santé, culture, etc.).
Tous s’entendent sur le principe de l’inclusion. Malheureusement, les moyens ne sont pas au rendez-vous pour la formation et le support pour les enseignantes et enseignants.
« Le coût de l’inclusion est généralement un enjeu alors que l’on oublie les impacts et le coût de l’exclusion ! » conclut Maki Hayashikawa.