Langue française

Oui à l’amélioration du français écrit

6 juin 2023

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, sont d’accord sur un point : améliorer la maîtrise du français écrit est une préoccupation essentielle qui passe d’abord par la consultation du personnel enseignant.

La CSQ accueille favorablement l’intention du ministre de l’Éducation d’agir et de consulter son réseau pour le rehaussement du français écrit à l’école. « Chaque initiative visant à rehausser la maîtrise du français écrit est évidemment louable. Il s’agit d’ailleurs d’une préoccupation partagée par la CSQ », a affirmé le président de la CSQ, Éric Gingras.

Le ministre Bernard Drainville annonçait, ce lundi 5 juin, plusieurs mesures qui touchent l’enseignement du français dans le réseau scolaire québécois, notamment la mise en place d’une consultation auprès d’experts tels que les enseignants et les conseillers pédagogiques pour « faire le point sur les connaissances les plus à jour ». Les cadres d’évaluation seront également révisés pour qu’ils s’accordent avec le nouveau programme de français et que les élèves soient évalués de façon plus efficace.

« Aujourd’hui, le ministre a essentiellement présenté des annonces d’intentions et d’orientations. Nous verrons donc la suite des choses au cours des prochains mois. Mais, d’emblée, nous saluons qu’il ait placé les consultations des membres du personnel en amont du développement de la stratégie. Une telle stratégie ne peut être réfléchie, conçue et déployée sans une étroite collaboration avec les membres du personnel du réseau scolaire. Nous souhaitons faire partie de la discussion, à toutes les étapes du processus. C’est ça, le dialogue social », a ajouté le leader syndical.

La qualité de la langue : un enjeu social et culturel

La qualité de la langue française, à l’écrit comme à l’oral, ne repose pas uniquement sur les enseignantes et enseignants, a tenu à rappeler la CSQ, mais implique l’ensemble de l’équipe-école et du réseau scolaire.

Il s’agit aussi d’un enjeu social et culturel, insiste la Centrale, qui représente près de 125 000 membres du personnel de l’éducation.

« En d’autres mots, nos écoles et nos centres sont le reflet de la société québécoise. Et bien au-delà de l’équipe-école et de l’enseignement, il y a l’utilisation et la valorisation que l’on fait de notre langue commune et de notre culture qui comptent aussi pour beaucoup. C’est toute la société qui doit se mobiliser pour la protection et la pérennité du français », a conclu Éric Gingras.

> Écoutez l’entrevue d’Éric Gingras sur le sujet à l’émission Que l’Estrie se lève au 107.7 Estrie.