PL89 : la FPPE-CSQ au front à Trois-Rivières

Le projet de loi n^o 89 (PL89) du ministre du Travail, Jean Boulet, qui s’attaque au droit de grève des travailleuses et des travailleurs, n’a pas fini de mobiliser les membres de la CSQ! En ce gris mercredi de mai, c’est une cinquantaine de membres de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) qui se sont rendus au bureau trifluvien du ministre pour réclamer le retrait de ce projet de loi fait sur mesure pour plaire aux patrons.

Par Félix Cauchy-Charest, conseiller CSQ

« La meilleure façon d’éviter un conflit de travail, c’est quand les deux parties négocient de bonne foi », souligne Jacques Landry, président de la FPPE-CSQ, devant une cinquantaine de personnes manifestantes, rappelant du même souffle que 95 % des renouvellements de conventions collectives se font sans conflit de travail au Québec. « Et les conflits qui s’éternisent sont surtout ceux liés à des lock-out; on a qu’à penser aux travailleuses et aux travailleurs des concessionnaires automobiles dans la région du Saguenay qui ont été en lock-out pendant 34 mois! », poursuit-il.

Les manifestantes et manifestants de la FPPE-CSQ et de la CSQ ont tenu à rappeler que la grève n’est jamais faite de gaieté de cœur, mais qu’elle a permis des avancées majeures, notamment les congés de maternité, les vacances et les droits parentaux.

« Ce projet de loi est inutile et risque de déséquilibrer complètement les relations de travail au Québec », dénonce pour sa part Luc Beauregard, secrétaire-trésorier de la CSQ. « Le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) doit le retirer et consulter les représentantes et les représentants des travailleuses et des travailleurs, s’il souhaite réellement améliorer les relations de travail au Québec. »

Pour en savoir plus sur le PL89 et la mobilisation pour faire reculer le gouvernement et défendre nos droits, visitez le https://bonpourtoutlemonde.lacsq.org.