Une étape historique

« Ensemble, nous devons continuer à préserver ce que le Québec a imaginé de mieux pour seconder les familles et offrir à leurs enfants des milieux de vie et d’éducation ouverts sur l’avenir. »

Pauline Marois, 23 janvier 1997


Contexte

  • Augmentation du nombre de familles monoparentales et recomposées
  • Présence plus importante des femmes sur le marché du travail
  • Hausse inquiétante de la précarité des emplois

Une politique avant-gardiste

  • 23 janvier 1997 : à l’initiative du gouvernement du Parti Québécois, la ministre de l’Éducation, Pauline Marois, dévoile la politique familiale du Québec

3 orientations fondamentales

  • Instauration d’une allocation unifiée pour enfants
  • Développement de services éducatifs à la petite enfance à des coûts raisonnables
  • Instauration d’un régime d’assurance parentale pour remplacer adéquatement le revenu pendant les congés de maternité et les congés parentaux

3 objectifs majeurs

  • Assurer l’équité par un soutien universel aux familles et une aide accrue aux familles à faible revenu
  • Faciliter la conciliation des responsabilités parentales et professionnelles
  • Favoriser le développement des enfants et l’égalité des chances

Concilier pour l’avenir

La politique familiale permet :

  • De concilier la famille, le travail ou les études
  • D’accéder à des congés de maternité et des congés parentaux plus généreux
  • D’étendre aux travailleuses et aux travailleurs autonomes ou ayant des horaires atypiques les programmes d’aide aux familles

Une richesse pour toute la société québécoise

Une politique rentable :

  • Les études démontrent que chaque dollar investi dans la petite enfance rapporte environ 1,75 $ en revenus fiscaux.
  • Le gouvernement reconnaît que chaque dollar investi en santé et en petite enfance permet d’économiser jusqu’à 9 $ pour les services de santé, sociaux et juridiques.

25e anniversaire de la politique familiale

La Centrale des syndicats du Québec déclare que :

Que le réseau public des services éducatifs à la petite enfance , tant les CPE que les milieux familiaux régis et subventionnés, demeure un modèle à célébrer; que les principes d’accessibilité, d’universalité et de qualité doivent être remis au cœur des orientations gouvernementales en matière de famille et de petite enfance; qu’il est primordial de voir les services éducatifs à la petite enfance comme le premier maillon de notre système d’éducation afin de favoriser l’égalité des chances;

Qu’il est essentiel de valoriser le travail des intervenantes qui contribuent chaque jour au développement des enfants et les outillent pour la vie; que le gouvernement doit donc reconnaître l’importance du travail exceptionnel qu’elles réalisent et tenir compte de leur expertise irremplaçable sur le terrain;

Qu’il faut continuer de promouvoir ce réseau qui fait la fierté de la société québécoise et lui donner les ressources financières et humaines adéquates; qu’investir en petite enfance, c’est un choix stratégique pour l’avenir du Québec; que c’est une question de volonté et un choix de société. Nous avons fait ce choix il y a 25 ans et nous devons poursuivre dans cette voie.

Un pas de géant pour l’éducation au Québec

Les services éducatifs à la petite enfance :

  • Améliorent les chances de réussite des enfants et préviennent le décrochage scolaire
  • Entraînent un effet positif sur l’évolution des tout-petits
  • Permettent de dépister rapidement les difficultés d’adaptation et d’apprentissage des enfants
  • Assurent une meilleure égalité des chances à l’ensemble des jeunes Québécoises et Québécois, peu importe leur sexe, leur origine ethnique ou leur classe sociale

« Il y avait urgence pour le gouvernement de revoir ses programmes pour mieux les adapter aux mutations de la société québécoise et aux bouleversements du monde du travail. »

Pauline Marois, 23 janvier 1997

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