31 octobre 2017. – « La défense des droits des travailleuses et travailleurs est la mission première des organisations syndicales. L’intimidation homophobe et le harcèlement sur les lieux de travail ne pourront être vaincus qu’à la seule condition que les syndicats s’organisent et se mobilisent à cette fin. »
C’est ce qu’a déclaré le porte-parole de l’Internationale de l’Éducation (IE) et secrétaire-trésorier de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Daniel B. Lafrenière, à l’ouverture du 4e Forum international des travailleuses et travailleurs LGBTI (lesbiennes, gais, bisexuels, trans, intersexes), organisé conjointement par l’Internationale des Services Publics (ISP) et l’IE, et qui s’est tenu à Genève le 30 octobre dernier.
Tout au long de la journée, des membres de syndicats de nombreux pays sont venus témoigner du travail entrepris dans la lutte pour le respect des droits des travailleuses et travailleurs LGBTI. Une lutte qui a débuté il y a environ 50 ans. En 1973, par exemple, des travailleurs homosexuels allemands ont manifesté, masqués, pour ne pas être reconnus et risquer de perdre leur emploi.
Un long chemin a été parcouru depuis ce temps dans la reconnaissance des droits des LGBTI, mais il reste encore beaucoup de chemin à faire. En France, par exemple, des groupes de droite dénoncent les cours d’éducation sexuelle. Dans de nombreux pays, des travailleuses et travailleurs risquent de perdre leur emploi s’ils font leur coming-out... et il y a encore des pays où les personnes homosexuelles risquent la peine de mort.
Le Forum s’est terminé sur des discussions autour de propositions d’actions qui seront relayées au congrès de l’Internationale des Services publics qui débute aujourd’hui ainsi qu’à l’Internationale de l’Éducation.