Montréal, le 2 mai 2021. – Au sortir d’une rencontre avec le premier ministre du Québec, François Legault, et la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, à propos des négociations des conditions de travail des 550 000 membres du personnel œuvrant dans les services à la population, la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Sonia Ethier, pointe du doigt la position inflexible du gouvernement et réitère que ses offres globales sont largement insuffisantes pour répondre aux immenses besoins vécus dans les milieux en éducation, dans les cégeps et en santé.

En soulignant que la CSQ a réduit ses demandes de moitié et que la négociation n’est pas terminée pour la très vaste majorité des 550 000 employés responsables d’aider, d’accompagner et de soutenir les enfants, les familles et les aînés, Sonia Ethier se désole que les offres du gouvernement n’aient fait l’objet d’aucune évolution aux tables centrales et continuent de traduire une fermeture. « En dehors de l’opération caquiste de relations publiques qui est lancée aujourd’hui, le gouvernement persiste et signe avec des offres qui ne permettent pas d’attirer et de retenir la majorité du personnel dans les établissements scolaires, de santé et les cégeps. Au moment de notre histoire où il est plus important que jamais de reconnaître le travail des milliers de femmes et d’hommes dans les services à la population et devant la crise des conditions de travail qui sévit dans nos milieux depuis trop longtemps, les offres actuelles du gouvernement ne changeront pas les situations de surcharge, de manque de ressources et de pénurie. Les emplois en éducation et en santé ont tous cela en commun : ils manquent de ressources, ils manquent de monde, ils manquent de reconnaissance… et ils sont occupés en majorité par des femmes! Les conditions de travail en éducation, dans les cégeps et en santé, ça nous regarde tous. La dernière chose que les milliers de personnes travaillant dans les services à la population ont besoin, ce sont des conditions de travail qui continuent d’être inacceptables. La CSQ porte la voix de plus de 125 000 personnes dont la mission première est de prendre soin du monde, de nos proches et de ceux qu’on aime. Nous continuerons à porter leur cri du cœur qu’il faut que ça change maintenant! », a dit la présidente de la CSQ.

En terminant, la CSQ rappelle que 39 tables de négociation des conditions de travail de personnels n’ont pas de projet de règlement. Parmi celles-ci, la CSQ rend publiques celles qui la concernent :

  • table de négociation intersectorielle de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ);
  • tables de négociation sectorielles de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ);
  • tables de négociation sectorielles de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation (FPPE-CSQ);
  • table de négociation sectorielle de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ);
  • table de négociation sectorielle de la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ);
  • table de négociation sectorielle de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ);
  • table de négociation sectorielle de la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ);
  • table de négociation sectorielle avec les commissions scolaires crie et Kativik.