La présidente du SIISNEQ-CSQ, Nathalie Savard, salue la décision du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay–Lac-Saint-Jean de reconnaître la formation de l’ensemble des infirmières cliniciennes détentrices d’un baccalauréat, quel que soit le poste qu’elles occupent.

Saguenay, le 25 octobre 2016. – La présidente du Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ-CSQ), Nathalie Savard, salue la décision du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay–Lac-Saint-Jean de reconnaître la formation de l’ensemble des infirmières cliniciennes détentrices d’un baccalauréat, quel que soit le poste qu’elles occupent.
Une reconnaissance qui survient après de nombreuses démarches et rencontres du SIISNEQ-CSQ pour tenter de convaincre l’employeur d’agir en ce sens.
« Il n’y avait qu’au Saguenay–Lac-Saint-Jean que les infirmières cliniciennes ne bénéficiaient pas d’une telle reconnaissance. Cette exception était injustifiable et avait des conséquences sur les capacités de nos établissements de santé à retenir les infirmières en poste ou même à attirer une relève », rappelle Nathalie Savard.
La leader syndicale précise qu’il s’agissait d’un dossier prioritaire pour le SIISNEQ-CSQ. « Nous avons rencontré l’employeur au cours des derniers mois afin de lui faire valoir les arguments plaidant en faveur d’une telle reconnaissance. Nous nous réjouissons de voir que nos démarches ont finalement porté fruit », mentionne Nathalie Savard.
Une injustice corrigée à l’égard des infirmières cliniciennes
Cette dernière soutient que cette reconnaissance entraînera des retombées positives pour tout le monde, à commencer bien sûr par les infirmières cliniciennes œuvrant dans les établissements de santé du Saguenay–Lac-Saint-Jean. « Plusieurs infirmières complètent leur formation universitaire à temps partiel, en même temps qu’elles travaillent, dans des conditions qui ne sont pas faciles et qui nécessitent beaucoup de sacrifices et de détermination. Durant cette période, la conciliation famille-travail-études en prend un dur coup et celles qui réussissent sont grandement méritantes. Le refus du CIUSSS de reconnaître leur formation était donc très injuste alors que l’on donnait l’impression de pénaliser les infirmières qui avaient la volonté et le courage de poursuivre leur formation », rappelle la présidente du SIISNEQ-CSQ.
Des bénéfices pour tout le monde
Nathalie Savard ajoute qu’il va de soi que ce changement d’attitude de la direction facilitera le recrutement d’infirmières pour les établissements de santé de la région.
Profil du SIISNEQ-CSQ
Le Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ-CSQ) représente 1 250 membres infirmières et infirmiers, infirmières auxiliaires et infirmiers auxiliaires et inhalothérapeutes œuvrant dans trois réseaux répartis dans les régions du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord, de la Basse-Côte-Nord et du Nord-du-Québec.