Montréal, le 15 février 2012. – Réagissant au dépôt du projet de loi no 56 visant à lutter contre l’intimidation et la violence à l’école, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) accueille positivement plusieurs des éléments de ce projet. Il correspond à plusieurs des attentes de la CSQ, notamment l’obligation par les directions d’école de traiter les plaintes pour protéger les victimes, la mise en place des mesures assurant que le plan d’intervention est connu, diffusé, actualisé et appliqué dans les écoles, des formations de civisme et de « cybercitoyenneté » pour les élèves et la désignation d’une personne responsable du dossier par école.
« Le projet de loi vient compléter et bonifier la Stratégie gouvernementale présentée au cours des derniers jours. Plus que des mots, il y a maintenant des actions concrètes et on ne peut que souligner la détermination de la ministre de l’Éducation à vouloir mettre un terme à la violence et à l’intimidation », affirme le président de la CSQ, Réjean Parent.
S’assurer que les sommes soient dépensées pour la réalisation de ce plan d’intervention
La CSQ espère toutefois que les milieux disposeront des ressources suffisantes pour réaliser la mise en œuvre d’une loi aussi ambitieuse. Il faudra également s’assurer de ne pas alourdir la tâche du personnel qui en a déjà beaucoup sur les bras. « Pour obtenir des résultats, la ministre de L’Éducation doit voir à ce que les sommes dévolues aux établissements scolaires par les commissions scolaires soient dédiées exclusivement à l’atteinte des objectifs du plan d’action sur la violence et l’intimidation. Sans cela, nous nous retrouverons dans la même situation que celle que nous avions déplorée », ajoute le président de la CSQ.
« Nous souhaitons que tous les intervenants du milieu s’attellent à la tâche pour assurer sa réussite puisqu’il s’agit non seulement de contribuer à faire des écoles des milieux de vie sécuritaires, mais également d’une façon importante de lutter contre le décrochage scolaire et d’améliorer la réussite du plus grand nombre. C’est en ayant cet objectif que nous participerons à la commission parlementaire », conclut Réjean Parent.
Profil de la CSQ
La Centrale des syndicats du Québec représente plus de 190 000 membres, dont près de 130 000 dans le secteur public, la grande majorité dans le secteur de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et est membre de la Table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire. Elle collabore avec la Fondation Jasmin Roy et l’Institut Pacifique. Elle compte en ses rangs plus de 1 200 Établissements verts Brundtland — une création de la CSQ — qui font la promotion du pacifisme.