Un 17 mai pour réaffirmer notre engagement contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie

Chaque année, le 17 mai, des voix s’élèvent partout dans le monde pour dénoncer les discriminations, la violence et l’exclusion vécues par les personnes 2ELGBTQIA+. La Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie nous rappelle notre responsabilité collective à bâtir des milieux de travail, d’éducation et de vie où chaque personne se sent soutenue, incluse et pleinement elle-même.

Par Julien Poirier, conseiller CSQ

Une récente étude du GRIS-Montréal révèle une régression des attitudes d’ouverture et une montée de l’intolérance envers la diversité sexuelle et de genre dans nos écoles. Cette réalité se traduit par une augmentation des actes de violence et des discours haineux. Ces constats font écho à des politiques et à des discours alarmants observés tant ici qu’ailleurs dans le monde.

Une journée sous le signe de la dignité et de la justice

Le 17 mai n’a pas été choisi au hasard : cette date marque la décision historique de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a retiré l’homosexualité de sa liste des maladies mentales, en 1990. Pourtant, 35 ans plus tard, les personnes issues des communautés 2ELGBTQIA+ doivent encore surmonter de nombreux obstacles pour la pleine reconnaissance de leurs droits.

Heureusement, les réseaux de l’éducation et de la santé et des services sociaux, tout comme les milieux de travail, peuvent jouer un rôle crucial pour soutenir les personnes de la diversité sexuelle et de genre. Nos milieux de travail ne sont toutefois pas exempts de diverses formes d’exclusion ou de discrimination. Pensons à ces personnes qui hésitent à révéler leur identité de genre ou leur orientation sexuelle par crainte de discrimination, de représailles ou de violence.

Un engagement syndical clair

La CSQ et ses fédérations sont engagées de longue date dans la lutte contre toutes les formes de discrimination, y compris celles fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. L’implication marquante de Jacques Pétrin, instigateur du comité pour la diversité sexuelle et l’identité de genre de la CSQ, ainsi que le travail soutenu des membres du comité en sont des preuves concrètes.

Plus que jamais, il est important de le communiquer haut et fort : l’inclusion fait la force!