Les maux de la langue

Saviez-vous que…?

12 avril 2016

« Les lacs calent. » Cette expression bien québécoise décrit le moment où la glace disparaît de la surface d’un lac au printemps. Cela se produit, selon les régions, à la fin d’avril ou au début de mai. On dira alors : « Le lac est calé » ou « Les glaces ont calé. » Mais, comme on sait que la glace flotte sur l’eau, que se passe-t-il vraiment ?

« Les lacs calent. » Cette expression bien québécoise décrit le moment où la glace disparaît de la surface d’un lac au printemps. Cela se produit, selon les régions, à la fin d’avril ou au début de mai. On dira alors : « Le lac est calé » ou « Les glaces ont calé. » Mais, comme on sait que la glace flotte sur l’eau, que se passe-t-il vraiment ? Le site departdesglaces.org, qui traite de l’observation, depuis 1916, de ce phénomène sur le lac Saint-Jean, explique qu’« en réalité, les glaces ne « calent » pas, mais se transforment lentement en fines aiguilles qui se dissolvent. Ce phénomène est causé par l’accumulation de particules de poussière et de sable sur la surface glacée. Avec l’arrivée de la chaleur et du soleil printanier, les particules s’échauffent et pénètrent dans la glace en la fissurant. À la fin du processus, il ne reste qu’une infinité d’aiguilles se soutenant les unes les autres. Enfin, les vents forts « brassent » les plaques d’aiguilles, qui se désintègrent ».