SHERBROOKE, le 29 novembre 2013. – Afin de souligner l’échéance de leur première entente collective qui aura lieu le 30 novembre 2013, les responsables d’un service de garde en milieu familial (RSG) de la région de l’Estrie invitent la population à un grand rassemblement ce samedi 30 novembre, de 10 h à 12 h 30, au marché de la Gare à Sherbrooke.
Plusieurs activités sont prévues à cette occasion, dont la présentation de la nouvelle mascotte de l’Alliance des intervenantes en milieu familial (ADIM) de l’Estrie. Un concours est d’ailleurs organisé pour trouver un nom à la mascotte.
Musique, paniers de Noël et grande roue
Trois artistes percussionnistes seront également présents pour agrémenter ce grand rassemblement. De plus, l’ADIM Estrie profitera de l’approche de la fête de Noël pour recueillir des denrées non périssables qui seront remises à la fondation Roch Guertin. Celle-ci prépare des paniers de Noël qu’elle distribuera aux familles dans le besoin. Un tour de grande roue sera offert à chaque enfant de 11 ans et moins se présentant avec une denrée non périssable.
Guichet unique
Les RSG de l’Estrie, affiliées à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), veulent également profiter de cette journée pour faire connaître et promouvoir le site Internet www.monmilieufamilial.org. Ce guichet unique de gestion de places, élaboré par la FIPEQ-CSQ, en collaboration avec la CSQ, a été créé afin de faciliter la tâche des parents dans la recherche de place en garderie en milieu familial.
Une entente historique
La présidente de l’Alliance des intervenantes en milieu familial (ADIM) de l’Estrie, Marlène Carbonneau, rappelle que l’entente collective, qui prend fin samedi, est historique.
« La signature de la première entente collective des RSG, en avril 2011, a été l’aboutissement d’une dure et longue lutte amorcée en 1997 avec le début du processus de syndicalisation des RSG ; un processus interrompu en décembre 2003 par l’adoption de la loi 8 interdisant la syndicalisation et la négociation des conditions de travail des RSG. La loi sera déclarée inconstitutionnelle cinq ans plus tard et sera suivie de la loi 51, qui est venue sceller le droit à la syndicalisation de ces femmes », explique Marlène Carbonneau.
Négociation en cours
Cette première entente étant maintenant terminée, la présidente de l’ADIM Estrie ajoute que les efforts sont désormais concentrés sur les négociations en cours en vue de son renouvellement. Celles-ci ont d’ailleurs débuté dès juin dernier.
« Après plus de deux ans à vivre, interpréter et appliquer notre première entente, nous avons identifié certains éléments que la prochaine négociation devra corriger et améliorer. Pensons notamment aux conditions d’exercice et à la valeur du travail des RSG. »
