Montréal, le 7 avril 2021. – En réaction à l’annonce du gouvernement du Québec à propos du resserrement des mesures sanitaires, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) se dit déçue de constater que la vaccination du personnel de l’éducation et de la petite enfance ne soit toujours pas prioritaire. Elle réitère son appel à la vaccination rapide de ceux-ci afin d’assurer la continuité des services et d’éviter la fermeture des établissements, particulièrement dans le contexte où des milliers de doses de vaccin sont actuellement inutilisées.

Ce qui devait arriver… arriva!

Concernant le retour à la fréquentation en alternance pour les élèves de 3e, 4e et 5e secondaire dans les zones rouges, la présidente de la Centrale, Sonia Ethier, rappelle que, jeudi dernier, la CSQ prédisait que c’était une question de temps avant que les mesures sanitaires soient resserrées dans les établissements scolaires. « Ce qui devait arriver arriva! S’il y a une constante depuis le début de la pandémie, c’est que la fréquentation des établissements scolaires précède systématiquement une hausse des cas de COVID-19. Pendant ce temps, le personnel de l’éducation et de la petite enfance a l’impression d’être des yoyos dans une gestion à courte vue. Quand on sait que la question de la qualité de l’air des écoles n’est toujours pas réglée et que les variants se multiplient chaque jour, qu’est-ce que le gouvernement attend pour vacciner prioritairement le personnel de l’éducation? Il fallait craindre, dès le début, que l’assouplissement des mesures sanitaires se soit fait trop rapidement au regard du cocktail presque explosif qu’il y a sur le terrain. Si on veut éviter de fermer des groupes et des établissements entiers, il faut vacciner le personnel scolaire et de la petite enfance », exprime Sonia Ethier.