La CSQ considère comme une énorme perte de temps et d’énergie les travaux et le projet de loi 63 annoncés aujourd’hui par la ministre Malavoy.

Montréal, le 14 novembre 2013. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) considère comme une énorme perte de temps et d’énergie les travaux et le projet de loi 63 annoncés aujourd’hui par la ministre Malavoy.
Le gouvernement du Québec réunit un groupe d’experts « pour examiner les enjeux touchant les commissions scolaires » et « porter une attention particulière à la volonté gouvernementale d’assainir les finances publiques sans augmenter le fardeau fiscal des contribuables ». Par ailleurs, il annonce également le projet de loi no 63 afin de remettre aux contribuables les 100 millions de dollars récoltés sous forme de taxes scolaires.
« L’éducation au Québec subit année après année des compressions budgétaires qui affectent tant la qualité de l’éducation, que le rendement scolaire des élèves et le taux de décrochage. Je dénonce la recherche d’épouvantails à laquelle semble se livrer le gouvernement québécois. Il faut faire de l’éducation une priorité, y consacrer les budgets nécessaires au bénéfice des élèves et assurer la stabilité dont le réseau scolaire a un urgent besoin », a déclaré Louise Chabot, présidente de la CSQ.
La réflexion devrait porter sur la quantité et la qualité des services à offrir ainsi que sur les conditions d’exercice adéquates à fournir au personnel plutôt que sur la nature des structures de gestion du réseau scolaire. Précisons que la CSQ verrait d’un bon œil la création d’un groupe de travail visant à garantir un niveau de financement suffisant de l’éducation publique.
Les considérations électoralistes et fiscales ne doivent pas se faire aux dépens de l’éducation de nos élèves et du réseau scolaire. Dans sa dernière plateforme électorale, le Parti québécois n’a jamais remis en question l’existence même des commissions scolaires, ni sa pertinence. « Quelle est la véritable intention du gouvernement qui se dessine ? Ce n’est ni clair, ni rassurant pour tout le système d’éducation. » conclut Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.