Alors que le gouvernement du Québec annonce le retrait du projet de loi no 14 portant sur une mise à jour de la Charte sur la langue française, la CSQ tient à dénoncer la partisanerie électoraliste à courte vue des membres de l’opposition officielle.

Montréal, le 14 novembre 2013. – Alors que le gouvernement du Québec annonce le retrait du projet de loi no 14 portant sur une mise à jour de la Charte sur la langue française, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) tient à dénoncer la partisanerie électoraliste à courte vue des membres de l’opposition officielle.
« La langue française au Québec est l’un des éléments fondateurs de l’identité québécoise. La CSQ s’engage, dans ses activités, à faire la promotion de notre langue, à l’enseigner avec cœur et à la défendre sur tous les fronts. Une série de mesures devrait être mise de l’avant pour renforcer notre langue qui, faut-il le rappeler, a pris du recul au cours des dernières années. Ces mesures tant attendues permettraient de réaffirmer l’importance de la langue française, tant comme langue d’enseignement que comme langue de travail et langue d’affichage», a déclaré Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Louise Chabot ajoute : « C’est un jour sombre pour le Québec et c’est l’opposition gouvernementale qui en est la cause. Les membres de l’opposition ne peuvent se permettre, à ce moment-ci, le luxe de rejeter du revers de la main les propositions et les réflexions pour la mise à jour de la Charte de la langue française. »
La CSQ a toujours fait connaître son appui au projet de loi no 14 qui apporte des bonifications à la Charte de la langue française. Parmi l’ensemble des nouvelles mesures, celles concernant la protection et la valorisation du français, ainsi que les modifications en matière de langue de travail et des services lui apparaissent toujours comme particulièrement importantes. De plus, le renforcement de l’apprentissage du français par les étudiantes et étudiants et la dissuasion au recours à des contournements sont essentiels. La CSQ trouve important, notamment, de moderniser les dispositions encadrant les pouvoirs d’inspection, que soit modifiée la Charte des droits et libertés de la personne pour y consacrer de nouveaux droits en matière linguistique et que soient mieux balisés les services à la petite enfance et d’immigration.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.