La CSQ accueille de façon positive le dépôt de la PNRI. «Par la publication de cette politique, le gouvernement démontre qu’il prend au sérieux les enjeux reliés à la recherche et à l’innovation tout en conciliant la recherche fondamentale et la recherche appliquée», indique Louise Chabot, présidente de la CSQ.

Montréal, le 16 octobre 2013. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) accueille de façon positive le dépôt de la Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI). « Par la publication de cette politique, le gouvernement démontre qu’il prend au sérieux les enjeux reliés à la recherche et à l’innovation tout en conciliant la recherche fondamentale et la recherche appliquée », indique Louise Chabot, présidente de la CSQ.
L’importance de la relève scientifique
La PNRI a le mérite de faire de la relève scientifique un des axes importants de son action. « Toutefois, on ne saurait passer sous silence le fait que la politique n’évoque pas les conditions de travail et d’exercice précaires et stressantes au sein du milieu de la recherche. L’objectif de favoriser une relève et une culture scientifiques est louable, mais comment veut-on attirer des jeunes dans une carrière scientifique dans ces conditions ? », s’interroge Louise Chabot.
La Centrale se désole toutefois du fait que la PNRI est muette quant au travail qu’effectue le personnel professionnel de recherche, le personnel technique et responsable de la formation pratique au sein des universités et cégeps du Québec. « Ces personnes, bien souvent dans l’ombre, sont pourtant des rouages essentiels au succès de la recherche et de l’innovation au Québec. Il est grand temps de leur accorder le crédit qu’elles méritent », ajoute Louise Chabot.
« Notons que l’élaboration d’une politique s’échelonnant sur 5 ans plutôt que 3 est un pas dans la bonne direction afin de stabiliser le financement de la recherche ; il s’agit d’une réponse positive à une demande de la CSQ et on ne peut que s’en réjouir », enchaîne Louise Chabot.
Pour une meilleure transparence au collégial
« Nous sommes satisfaits de l’inclusion des activités des cégeps et des centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) au sein de la PNRI. De fait, cela confirme de nouveau que les cégeps font partie intégrante de l’enseignement supérieur. Le réseau collégial représente un potentiel de recherche sous-exploité », affirme la présidente de la CSQ
« Ceci dit, on aurait aimé qu’on profite de l’occasion pour solidifier les liens entre les CCTT et les cégeps, de même que pour améliorer la transparence des activités qui s’y déroulent. Finalement, nous croyons qu’on devrait assurer une meilleure diffusion de la recherche faite au collégial », nuance Mme Chabot.
Les laboratoires dans les écoles
Notons, en outre, que la CSQ salue l’initiative d’octroyer 25 millions de dollars afin de remettre à niveau les laboratoires dans les écoles publiques situées en milieu défavorisé. « Cette annonce doit s’inscrire dans le cadre d’un réinvestissement majeur au sein des infrastructures scolaires », conclut Louise Chabot.
Rappelons qu’en début d’année, la CSQ avait réclamé un portrait réel de l’état des bâtiments scolaires au Québec.
Profil de la CSQ
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.