La FPPC-CSQ, affiliée à la CSQ, reconnaît des éléments intéressants dans la PNRI, rendue publique mercredi par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne, mais déplore une reconnaissance insuffisante de la recherche fondamentale effectuée dans les collèges.

Montréal, le 18 octobre 2013. – La Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), reconnaît des éléments intéressants dans la Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI), rendue publique mercredi par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne, mais déplore une reconnaissance insuffisante de la recherche fondamentale effectuée dans les collèges.
Tel est le point de vue exprimé par le président de la FPPC-CSQ, Bernard Bérubé, qui n’hésite pas à saluer certains points positifs de la nouvelle politique tout en soulignant ses faiblesses.
« D’entrée de jeu, il est intéressant que le ministre ait décidé d’assurer un financement pour les cinq prochaines années, plutôt que trois années seulement, comme c’était le cas précédemment. De plus, nous saluons la reconnaissance des activités de recherche faites dans les centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT). Cependant, nous tenons à rappeler au ministre qu’il est impératif de favoriser une meilleure collaboration entre les programmes d’études concernés et les CCTT », explique le président de la FPPC-CSQ.
Bernard Bérubé précise que les relations actuelles entre les programmes d’études et les CCTT sont trop opaques et qu’il serait souhaitable qu’il y ait plus de transparence.
Un type de recherche ignoré
D’autre part, le leader syndical considère qu’il est regrettable que la PNRI ne prévoie pas de fonds spécifiques pour développer et faire connaître les activités de recherche autres que celles faites dans les CCTT.
« Je tiens à rappeler au ministre que le réseau collégial foisonne de recherches notamment en pédagogie et en éducation. Malheureusement ce type de recherche fondamentale n’est pas précisément reconnu dans la politique. De plus, aucun fonds supplémentaire n’est malheureusement prévu pour la recherche fondamentale », reproche le président de la FPPC-CSQ.
Importance égale de la recherche fondamentale
Bernard Bérubé désapprouve donc le fait que la PNRI favorise nettement dans les collèges la recherche appliquée au détriment de la recherche fondamentale.
« Il est évident que ces deux types de recherche doivent être également favorisés pour permettre à tous les chercheurs du réseau collégial de faire valoir leur expertise adéquatement dans les meilleurs intérêts de la société québécoise », conclut le président de la FPPC-CSQ.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
Profil de la FPPC
La Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) représente près de 1 200 professionnelles et professionnels répartis dans 34 cégeps. Elle regroupe exclusivement du personnel professionnel de cégep.