Alors qu’une nouvelle session débute dans les cégeps, la FEC-CSQ invite la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Hélène David, à passer des consultations à l’action. « Les multiples consultations en cours ou menées en 2016 ne doivent pas faire oublier le déficit démocratique que le gouvernement du Québec devra résorber cette année. Il ne suffit pas de consulter les acteurs du réseau de l’éducation, il faut également les écouter », de déclarer Lucie Piché, présidente de la FEC-CSQ.

Montréal, le 23 janvier 2017. – Alors qu’une nouvelle session débute dans les cégeps, la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) invite la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Hélène David, à passer des consultations à l’action. « Les multiples consultations en cours ou menées en 2016 ne doivent pas faire oublier le déficit démocratique que le gouvernement du Québec devra résorber cette année. Il ne suffit pas de consulter les acteurs du réseau de l’éducation, il faut également les écouter », de déclarer Lucie Piché, présidente de la FEC-CSQ.
Prendre en compte les préoccupations des enseignantes et enseignants
Rappelons qu’au cours de l’automne, une consultation a eu lieu quant à la création d’un Conseil des collèges et des modifications au Règlement sur le régime des études collégiales (RREC) et qu’une autre est en cours pour recueillir l’avis des acteurs du réseau sur les violences à caractère sexuel sur les campus universitaires et dans les collèges. L’hiver sera également le moment, pour le gouvernement, de consulter les acteurs de la société civile en vue de la présentation de son budget 2017-2018.
« Le rouleau compresseur des mesures d’austérité a déjà effrité la vie démocratique, en fragilisant notamment les milieux de travail. Il faut donc souhaiter que la ministre David prenne réellement en considération les préoccupations des regroupements du milieu collégial, en ce qui a trait, par exemple, au projet de réforme du régime pédagogique. Nous craignons notamment que la notion même de réseau collégial subisse un nouveau coup de boutoir par l’ajout de compétences locales et la création de DEC par modules, altérant d’autant la valeur du diplôme national », affirme la présidente de la FEC-CSQ.
« Osons espérer également que les journées de réflexion à venir sur les violences sexuelles dans le milieu de l’enseignement supérieur débouchent sur la mise en place de programmes d’éducation et de prévention collés à la réalité, comme le réclame la grande majorité des milieux concernés par cette question, dont le Comité de la condition des femmes de la FEC », ajoute-t-elle.
« La consultation à l’échelle du réseau ainsi que dans les établissements favorise certes la vie démocratique mais, pour ce faire, il faut qu’un réel souci d’intégrer les préoccupations du milieu soit au rendez-vous. La ministre et les directions locales sauront-elles être à l’écoute du milieu collégial en 2017? Nous nous le souhaitons », de conclure Lucie Piché.
Profil de la FEC-CSQ
La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) est un regroupement de quatorze syndicats d’enseignantes et enseignants de cégep venant de plusieurs régions du Québec. Fondée en 1968, la FEC-CSQ a toujours milité pour que les cégeps aient les moyens d’offrir aux étudiantes et étudiants une formation de qualité, préparatoire au marché du travail ou à l’université, tout en contribuant au développement de citoyennes et citoyens libres et autonomes. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. La CSQ est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec.