À la suite du malheureux événement de la résidence Cooke pour personnes âgées, les membres du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires du Cœur-du-Québec (SIIIACQ-CSQ) sont extrêmement inquiets des conséquences du sous-financement du réseau de la santé et des services sociaux sur la population.

Trois-Rivières, le 21 juillet 2015. – À la suite du malheureux événement de la résidence Cooke pour personnes âgées, les membres du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires du Cœur-du-Québec (SIIIACQ-CSQ) sont extrêmement inquiets des conséquences du sous-financement du réseau de la santé et des services sociaux sur la population.
À cet effet, la présidente du SIIIACQ-CSQ, Andrée Guillemette, a rencontré aujourd’hui l’enquêteur du ministère et la direction de l’établissement afin de discuter de la situation catastrophique occasionnée par les compressions dans le réseau de la santé et des services sociaux. « Nos membres ont choisi leur profession parce qu’ils voulaient être au service de la population. Chaque jour, ils constatent la lourdeur de plus en plus grande de la tâche causée par les abolitions de postes et les coupes sans bon sens. Nos membres sont à bout de souffle et ce n’est pas d’hier que nous le mentionnons à l’employeur », fait valoir Andrée Guillemette.
Le SIIIACQ-CSQ a été renversé par les propos du ministre Barrette à la suite de l’incident où il rapportait que la situation n’a rien d’acceptable ou de normal, en plus d’ajouter que son gouvernement est soucieux du bien-être et de la sécurité des personnes âgées en CHSLD. « La surcharge de travail que vivent nos membres est démesurée. Dommage qu’il ait fallu un incident semblable pour que le ministère se penche sur la question et prenne nos demandes au sérieux ! Quand on a à cœur le bien-être de la population, on n’impose pas des compressions odieuses sur l’ensemble des services publics », fustige la présidente du SIIIACQ-CSQ.
En pleine période de négociation dans le secteur public, la principale demande syndicale de la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ) dont fait partie le SIIIACQ, est justement d’améliorer le ratio patient-personnel soignant afin d’éviter ce genre d’événement. Aussi, les nouvelles coupes annoncées par le ministère de la Santé et des Services Sociaux inquiètent particulièrement le SIIIACQ-CSQ.
« Pour nous, il est clair qu’il est plus que nécessaire de régulariser les normes qui datent de l’âge de pierre afin de les adapter à la réalité complexe des soins en CHSLD au 21e siècle, et ce, pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs y œuvrant. De belles paroles ne suffisent plus. Il faut maintenant passer aux actions concrètes, aux solutions permanentes pour le bien-être des résidents », conclut Andrée Guillemette.
Profil de la FSQ-CSQ
La Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ) représente près de 7000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et puéricultrices travaillant dans des établissements de tous les secteurs de la santé : centre hospitalier, centre de santé et de services sociaux (CSSS), centre de réadaptation, dispensaire, agence de la santé et des services sociaux, centre jeunesse et Héma-Québec.
Profil du SIIIACQ-CSQ
Le Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires du Coeur-du-Québec (SIIIACQ) (CSQ) représente plus de 1 800 membres du personnel en soins infirmiers et cardio-respiratoires (infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes) qu’on retrouve dans les établissements de santé couvrant l’ensemble de la région Mauricie/Coeur-du-Québec.