Montréal, le 14 mai 2012. – Le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) trouve malheureux que ce soit la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, qui écope pour les mauvaises décisions et l’entêtement dont a fait preuve le gouvernement au sujet des droits de scolarité.
« Depuis le début des discussions entourant le mal-financement des universités et la hausse des droits de scolarité, la ministre Beauchamp n’a fait que défendre les positions intransigeantes de son gouvernement et celles d’un premier ministre qui lui demandait de maintenir la ligne dure. C’est le gouvernement qui se trouve éclaboussé par la crise étudiante, et cela ne repose pas uniquement sur une seule personne », ajoute le président de la CSQ, Réjean Parent.
Un changement de cap nécessaire
La CSQ est soulagée que la nouvelle ministre de l’Éducation, Mme Michelle Courchesne, connaisse bien le ministère de l’Éducation. Il s’agit d’un bon choix puisqu’elle saura se mettre rapidement en selle. « Nous souhaitons une sortie de crise rapide et le retour en classe des milliers d’étudiants toujours en grève dans un climat serein. Toutefois, nous craignons que le conflit s’enlise davantage si Mme Courchesne n’a pas les marges de manœuvre et les outils nécessaires pour ouvrir un espace de discussion. », ajoute Réjean Parent.
Monsieur Parent tient à souligner l’importante contribution de Mme Beauchamp à la vie politique et lui souhaite bonne chance pour la suite des choses.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 190 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
