Montréal, le 12 décembre 2023. – La grève se poursuit pour les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en front commun. À Montréal, les grévistes s’étaient donné rendez-vous devant les bureaux de Chantal Rouleau, députée de Pointe-aux-Trembles, ainsi que devant les bureaux de Karine Boivin Roy, députée d’Anjou–Louis-Riel, afin de porter un message fort : « De meilleures conditions pour les services publics, c’est votre responsabilité aussi! »

« Cela fait plus d’un an que les négociations traînent. Nos revendications sont légitimes, et la population de Montréal appuie ce mouvement historique pour un réinvestissement dans la santé et les services sociaux, en éducation et en enseignement supérieur. Qu’attendent Chantal Rouleau et Karine Boivin Roy pour porter la voix de leurs concitoyennes et concitoyens au caucus de la CAQ? Elles doivent choisir entre défendre leur région et défendre la ligne de parti imposée par François Legault », lancent Arianne Carmel-Pelosse, deuxième vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, Marie-Claude Tremblay, coordonnatrice régionale et présidente au SSEPI-CSQ, Alexandre Prégent, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique, et Ariane Beauchemin Pepin, représentante nationale APTS, porte-parole du Front commun pour la région montréalaise.

En tenant des lignes de piquetage aux abords des bureaux de circonscription, les travailleuses et les travailleurs rappellent aux parlementaires que la fin des travaux à l’Assemblée nationale ne signifie pas le début des vacances. Les travaux aux tables de négociation se poursuivent, et la population de Montréal est en droit de s’attendre à voir ses députées et députés l’appuyer afin d’améliorer l’état des services publics.

Rappelons que les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en front commun seront en grève jusqu’au 14 décembre à moins de parvenir à une entente satisfaisante d’ici là. Cette séquence de grève constitue le dernier avertissement au gouvernement Legault avant de devoir avoir recours à la grève générale illimitée.