Les maux de la langue
Les ramifications du Web
1 octobre 2015
Le Web est en constante évolution, ainsi que les termes qui s’y rapportent, et l’Office québécois de la langue française a rédigé différentes fiches à ce sujet, dont voici un résumé.
Le mot Web, qui est invariable, s’écrit avec une majuscule ou une minuscule, mais l’Office recommande la majuscule, comme d’autres ouvrages d’ailleurs. On peut l’utiliser avec les prépositions dans ou sur selon que l’on se représente Internet comme un volume (on imagine une navette qui se déplace dans l’espace) ou comme une surface (on imagine un bateau qui se déplace sur la mer). Ainsi, on emploiera tout autant « naviguer dans le Web », « trouver de l’information dans le Web » que « naviguer sur le Web », « trouver de l’information sur le Web ».
Utilisé en apposition, Web est séparé du mot qu’il complète par une espace et non un trait d’union. On écrira, par exemple, carnets Web, pages Web, sites Web, concepteur Web, écriture Web, caméra Web.
De plus, on trouve l’élément web- intégré à des mots-valises. Ces mots n’auront alors ni majuscule ni trait d’union et prendront la marque du pluriel. Sont formés de cette façon : webmestre, webthèque, webographie, webinaire. Les mêmes principes s’appliquent aux mots auxquels on a ajouté ce préfixe ; webmagazine, webradio, webcaméra, webémission, webdiffuser, webifier en font partie.
On comprend donc que ce mot n’est plus considéré comme un anglicisme au Québec et qu’il servira sûrement à tisser d’autres nouveaux mots.