Montréal, le 20 février 2012. – La CSQ s’étonne de la sortie du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, concernant les coûts dans les cliniques privées alors que c’est bel et bien son gouvernement qui, sous le règne du ministre Couillard, a favorisé la mise sur pied de ces mêmes cliniques.
« La CSQ s’est toujours opposée à l’implantation des cliniques médicales privées. Le gouvernement Charest aurait dû, comme il avait été convenu à l’époque, mettre en place des centres ambulatoires publics dans chacune des régions du Québec et favoriser un mécanisme de gestion régionale des listes d’attente », rétorque Louise Chabot, 1re vice-présidente de la CSQ et responsable politique des dossiers de la santé et des services sociaux.
En permettant des chirurgies d’un jour dans les cliniques privées, le gouvernement libéral encourage une médecine à but lucratif. De plus, il perpétue le mythe que le système public ne peut opérer dans des délais suffisants. Il n’y manque qu’une bonne gestion pour y arriver.
« Ces grands élans du gouvernement Charest ne pourront que stimuler une pratique médicale mixte. Ce que la Coalition Avenir Québec (CAQ), depuis son mariage avec l’Action démocratique du Québec (ADQ), veut installer au Québec. Si l’on poursuit dans cette même lancée, la situation ne fera qu’empirer », conclut Louise Chabot.
Profil de la Centrale
La CSQ représente plus de 190 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.