Petite enfance

Les éducatrices des CPE syndiqués à la CSQ enclenchent des moyens de pression

16 mars 2012

Montréal, le 16 mars 2012. – Les éducatrices des centres de la petite enfance (CPE) syndiqués à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) exerceront des moyens de pression en début de semaine prochaine à travers des opérations de visibilité et de sensibilisation des parents.
Bien qu’il ne soit pas question d’arrêts de travail, les moyens de pression retenus visent à rappeler aux employeurs et au gouvernement que la négociation n’est pas terminée et qu’ils doivent faire des efforts supplémentaires pour arriver à une entente.
Les moyens de pression toucheront plus d’une trentaine de CPE situés dans les régions du grand Montréal, de Québec et de Chaudière-Appalaches, de l’Estrie et de l’Abitibi-Témiscamingue. À compter de lundi 19 mars et jusqu’à jeudi 22 mars, les éducatrices de ces CPE installeront des fanions devant leurs centres ainsi que des électrostatiques aux fenêtres. Il y aura également distribution d’un tract aux parents afin de faire le point sur la négociation et de solliciter leur appui.
Des demandes majeures toujours en suspens
La présidente de la FIPEQ-CSQ, Mme Sylvie Tonnelier, rappelle que même si les négociations progressent sur la bonne voie, il n’en demeure pas moins que certains points considérés essentiels par les membres ne sont toujours pas réglés. Il s’agit notamment des demandes liées à l’amélioration des services aux enfants ayant des besoins particuliers, à la formation et au perfectionnement, à la sous-traitance et à la représentativité au conseil d’administration.
« Les demandes qui sont encore en suspens nous tiennent particulièrement à cœur, car elles ont un impact direct sur la qualité des services que nous offrons jour après jour. Un aboutissement satisfaisant à l’égard de ces revendications bénéficiera avant tout aux enfants et à leurs parents », soutient Mme Tonnelier.
Le soutien des parents recherché
La présidente de la FIPEQ-CSQ croit que les moyens de pression des prochains jours visent donc à permettre aux membres de manifester leur solidarité et d’aller chercher l’appui des parents à leurs demandes.
« Jusqu’à présent, le gouvernement reçoit nos demandes concernant l’amélioration des services à rendre aux enfants ayant des besoins particuliers… mais les réponses demeurent insatisfaisantes. Les besoins sont pourtant criants et il n’est pas question de fermer les yeux sur la situation puisque ce sont les enfants parmi les plus vulnérables qui en subiront les conséquences. Le soutien des parents serait donc un atout majeur pour forcer le gouvernement à entendre raison », fait valoir Mme Tonnelier.
Une mobilisation importante
La présidente de la FIPEQ-CSQ termine en se disant persuadée que les éducatrices seront nombreuses à participer aux moyens de pression dans les régions concernées.
Rappelons que la CSQ et la FIPEQ-CSQ sont les organisations syndicales les plus représentatives dans le secteur de la petite enfance au Québec.
Profil
La Centrale des syndicats du Québec représente plus de 190 000 membres, dont plus de 13 580 intervenantes en milieu familial et plus de 1700 travailleuses dans les installations des CPE. Celles-ci sont regroupées au sein de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ). La CSQ est également présente dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.