Victoriaville, le 4 mai 2012. – La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) lance un appel aux déléguées et délégués du Parti libéral du Québec afin qu’ils prennent position en faveur d’un règlement dans le conflit opposant le mouvement étudiant et le gouvernement du Québec.
« Avec les interventions publiques du gouvernement puis de la FECQ, de la FEUQ et de la CLASSE, il y a là un ensemble de propositions concrètes qui peuvent permettre de régler ce conflit qui dure depuis trop longtemps. Nous invitons les membres du PLQ, présents à partir d’aujourd’hui à Victoriaville, à profiter de leur instance pour intervenir dans le débat », affirme Mario Beauchemin, président de la FEC-CSQ.
Reprendre les discussions avec l’ensemble des propositions
« L’augmentation des bourses, la création d’un comité ou d’un conseil sur le milieu universitaire, mais également les réflexions sur les dépenses en publicité, les « campus satellites » ou la rémunération et l’embauche des cadres ne peuvent faire l’économie d’un large débat de société. Ces discussions pourraient se faire dans le cadre d’États généraux sur l’éducation universitaire, et cela, après l’adoption d’un moratoire sur la hausse des droits de scolarité », d’ajouter Mario Beauchemin.
« Lors de l’ouverture du Conseil général du PLQ, nous serons donc dans les rues de Victoriaville au côté du mouvement étudiants et d’autres groupes sociaux, réunis notamment au sein de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, pour rappeler que les solutions pour mettre fin au conflit ne sont plus à trouver, mais à mettre en œuvre », conclut Mario Beauchemin.
Profil de la FEC-CSQ
La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) regroupe treize syndicats, dont le Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep de Victoriaville.
Affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la FEC-CSQ a toujours milité pour que les cégeps aient les moyens d’offrir aux étudiantes et aux étudiants une formation de qualité, préparatoire au marché du travail ou à l’université, tout en contribuant au développement de citoyennes et citoyens libres et autonomes.