Après une consultation des assemblées générales de tous les syndicats affiliés, le Conseil général de la FEC-CSQ a entériné l’entente de principe conclue avec le CPNC, le 7 décembre dernier. Rappelons que dans le cadre de cette négociation, tous les enseignantes et enseignants de cégep étaient regroupés au sein de l’ASPPC.

Montréal, le 10 février 2016. – Après une consultation des assemblées générales de tous les syndicats affiliés, le Conseil général de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) a entériné l’entente de principe conclue avec le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC), le 7 décembre dernier. Rappelons que dans le cadre de cette négociation, tous les enseignantes et enseignants de cégep étaient regroupés au sein de l’Alliance des syndicats de professeures et professeurs de cégep (ASPPC).
Une entente satisfaisante dans les circonstances
Après plus d’un an de négociation, et bien qu’il ne s’agisse pas à proprement parler de gains, la mobilisation a permis de faire reculer la partie patronale sur de nombreuses demandes touchant notamment la sécurité d’emploi, l’autonomie professionnelle ou l’assurance traitement. C’est toutefois la relativité salariale qui se trouve au cœur de l’entente.
« La reconnaissance de notre appartenance à l’enseignement supérieur, via la bonification à venir de notre échelle salariale au rangement 23 constitue le principal gain de cette ronde de négociation pour les enseignantes et enseignants de cégep », d’affirmer Pierre Girouard, président de la FEC-CSQ. Outre ce gain majeur, l’entente s’accompagne d’une injection de ressources pour soutenir le travail des enseignantes et enseignants, injection liée à l’augmentation du nombre des étudiantes et des étudiants en situation de handicap (EESH). On y trouve aussi une réduction de la charge maximale de travail ainsi que la création de charges à la formation continue.
Encore de nombreuses revendications à défendre
La fin de cette ronde de négociation de notre convention collective ne signifie en rien que toutes les revendications pour le réseau collégial et l’éducation publique sont comblées. « Afin d’assurer un réinvestissement nécessaire à la pérennité du réseau des cégeps sur l’ensemble du territoire, la lutte contre l’austérité doit se poursuivre », déclare Pierre Girouard. De plus, alors que le développement de la formation à distance et l’obsession de l’adéquation formation emploi remettent en question notre vision de l’éducation, la défense de la profession enseignante au collégial ne connaîtra malheureusement pas de répit. La défense et la valorisation de notre autonomie professionnelle demeureront également au cœur de nos préoccupations et de nos luttes à venir. « Nous allons demeurer très actifs auprès de nos directions comme du ministère et garder nos pancartes assez proches pour pouvoir poursuivre nos actions », de conclure le président de la FEC-CSQ.
Profil de la FEC-CSQ
La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) est un regroupement de quatorze syndicats d’enseignantes et enseignants de cégep. Fondée en 1968, la FEC-CSQ a toujours milité pour que les cégeps aient les moyens d’offrir aux étudiantes et étudiants une formation de qualité, préparatoire au marché du travail ou à l’université, tout en contribuant au développement de citoyennes et citoyens libres et autonomes. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation.