Québec, le 16 mars 2012. – Réunis en Conseil général, les déléguées et délégués de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) dénoncent l’attitude du gouvernement Charest envers les étudiantes et les étudiants du Québec.
« Le gouvernement Charest ajoute l’insulte à l’injure en maintenant une décision qui s’attaque directement à l’accessibilité aux études supérieures tout en contraignant le mouvement étudiant à certaines obligations qui limitent leurs possibilités d’exprimer leur désaccord », affirme Mario Beauchemin, président de la FEC-CSQ.
Encourager la liberté d’expression contre la hausse des droits de scolarité
« Le gouvernement du Québec doit revenir sur sa décision injustifiée d’augmenter de 75 % les droits de scolarité à l’université. Une telle hausse envoie un message extrêmement négatif aux jeunes du Québec, notamment à celles et à ceux issus de milieux plus défavorisés. Le gouvernement libéral a également le devoir de mieux respecter les décisions prises démocratiquement par les étudiantes et les étudiants dans leurs associations respectives.
« Cette lutte est extrêmement importante, car ce n’est rien de moins que le financement public de l’éducation par un système fiscal solidaire plutôt que par un mécanisme de tarification individualiste qui est en jeu ! », conclut Mario Beauchemin.
Profil de la FEC-CSQ
La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) est un regroupement de syndicats d’enseignantes et d’enseignants provenant de plusieurs régions du Québec. Affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la FEC-CSQ a toujours milité pour que les cégeps aient les moyens d’offrir aux étudiantes et aux étudiants une formation de qualité, préparatoire au marché du travail ou à l’université, tout en contribuant au développement de citoyennes et citoyens libres et autonomes.