La CSQ ne sait pas s’il faut rire ou pleurer du manque de discernement du gouvernement libéral tellement les ballons qu’il lance presque quotidiennement sont grossiers.

Montréal, le 18 septembre 2014. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ne sait pas s’il faut rire ou pleurer du manque de discernement du gouvernement libéral tellement les ballons qu’il lance presque quotidiennement sont grossiers. « Comment peut-on songer à fermer cinq conservatoires de musique et d’art dramatique dans les régions du Québec alors qu’il s’agit d’institutions phares dans ces milieux ? », lance Daniel B. Lafrenière, secrétaire trésorier et responsable politique de la Culture à la CSQ.
Rappelons que c’est le premier ministre même qui évoquait, lors de son discours inaugural en mai, qu’un « enfant qui ne peut aller au bout de ses rêves, de son talent en raison des circonstances, de la famille, du milieu que le hasard lui a donné, c’est Mozart assassiné… ». Daniel B. Lafrenière souligne « Aujourd’hui, c’est son propre gouvernement, sous son leadership, qui songe à « assassiner », selon sa propre expression, combien de Mozart peut-être ? Il ne faudrait pas oublier que pour la grande majorité des régions, ces institutions ne sont ni plus ni moins qu’un repère culturel important tout en étant un moteur économique régional. »
Pour la CSQ, la fermeture de cinq conservatoires aura des conséquences néfastes, tant pour le développement économique des régions que sur la formation d’artistes internationaux qui sont les meilleurs ambassadeurs pour promouvoir le Québec à l’étranger. « Il est dommage que la ministre de la Culture ne s’élève pas au-dessus de la mêlée pour dénoncer les politiques de son gouvernement qui porteront atteinte, indéniablement, à la culture québécoise », s’étonne le représentant de la CSQ.
« Comment un gouvernement ose-t-il mettre à sac une société riche de sa culture, de son savoir et de sa justice sociale pour favoriser les entreprises et les mieux nantis », s’indigne M. Lafrenière. « De l’argent, il y en a pour financer nos services publics. Il ne manque que la volonté de notre gouvernement pour aller le cueillir là où il est », conclut-il.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.