Québec, le 6 février 2015. – L’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) prend acte de la décision de la Cour suprême, qui invalide les articles du Code criminel qui interdisent l’aide médicale à mourir. L’AREQ souhaite que le gouvernement du Québec soit en mesure de poursuivre, sans entrave, la mise en œuvre du projet de loi no52 sur les soins de fin de vie.
« Nous demandons au gouvernement fédéral de respecter la décision de la Cour suprême et de ne pas mettre de bâtons dans les roues des provinces qui, comme le Québec, ont adopté des législations entourant les soins de fin de vie et l’aide médicale à mourir. Le projet de loi no52, adopté par l’Assemblée nationale en juin dernier, constituait l’aboutissement logique d’une démarche mûrement réfléchie entre la société civile et les parlementaires de tous les partis. Le consensus québécois doit être respecté », a déclaré le président de l’AREQ, Pierre-Paul Côté.
Rappelons que depuis 2008, l’AREQ a longuement réfléchi et débattu dans ses instances, puis pris position dans le débat social entourant les soins de fin de vie, les soins palliatifs et l’aide médicale à mourir.
« Depuis le moment où cette question a été lancée sur la place publique, nous avons toujours maintenu le même discours, soit celui de l’autonomie décisionnelle de chaque personne quant à son choix délibéré de mourir en toute dignité. Ce droit est fondamental pour les membres de l’AREQ et le fait qu’il soit enchâssé dans une loi est rassurant pour toute personne touchée par un contexte de soins de fin de vie », a conclu M. Côté.
Profil de l’AREQ-CSQ
Fondée en 1961, l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) regroupe plus de 56 000 personnes aînées, partout sur le territoire québécois. L’AREQ-CSQ est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).