Montréal, le 23 février 2021. – Réagissant aux informations troublantes rapportées par Le Devoir concernant la présence de plomb dans l’eau d’écoles et de services de garde autochtones du Québec en 2017, la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Sonia Ethier, presse le Canada d’intervenir pour assurer la sécurité des élèves et du personnel en demandant au gouvernement de Justin Trudeau de procéder à des tests dans tous les établissements autochtones et de s’engager à rendre public l’ensemble des résultats.

« Les faits qui sont présentés donnent froid dans le dos parce qu’ils confirment encore une fois l’abandon historique des communautés autochtones du Québec. Il est absolument intolérable de constater l’absence de transparence dans la diffusion des tests de plomb dans l’eau. Peu importe leur origine, les enfants, les parents et le personnel des écoles et des services de garde du Québec méritent d’avoir accès à une eau de qualité et sans risque pour leur santé. Tout autant, nous interpellons le Secrétariat aux affaires autochtones du Québec afin qu’il porte la voix des Autochtones auprès de ses homologues fédéraux, dès maintenant. Rappelons qu’en 2019, après que l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) ait rapporté des niveaux alarmants de plomb dans l’eau d’écoles et de services de garde du Québec, les ministres de l’Éducation et de la Famille avaient alors commandé des tests à grande échelle. Pourquoi, ce matin, deux ans plus tard, apprend-on que le problème persiste toujours pour les écoles et les services de garde autochtones? Le gouvernement Legault dit avoir à cœur le bien-être des peuples autochtones; il a l’occasion de le prouver dès maintenant en défendant leurs droits », de conclure Sonia Ethier.