La présidente de la FIPEQ-CSQ, Kathleen Courville, vient d’écrire à la ministre de la Famille, Francine Chabonneau, pour lui demander une rencontre afin de faire le point sur ses intentions visant à revoir l’ensemble des règlements qui régissent les services de garde au Québec, que ces services soient régis ou non.

Montréal, le 22 mai 2015. – La présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), Kathleen Courville, vient d’écrire à la ministre de la Famille, Francine Chabonneau, pour lui demander une rencontre afin de faire le point sur ses intentions visant à revoir l’ensemble des règlements qui régissent les services de garde au Québec, que ces services soient régis ou non.
D’entrée de jeu, la présidente de la FIPEQ-CSQ rappelle à la ministre que les services de garde régis et subventionnés font déjà l’objet de nombreux contrôles et règlements.
« Dans ce contexte, nous nous questionnons quant aux intentions de votre ministère à ce sujet. Nous aimerions vous rencontrer pour en discuter avec vous et comprendre ce que cela pourrait impliquer pour nos services de garde régis et subventionnés », écrit Kathleen Courville.
Des garderies privées qui préoccupent
Cette dernière se dit également consciente « que les garderies en milieu familial non subventionnées échappent au contrôle de l’État. Cependant, nous sommes préoccupées quant au processus qui sera utilisé pour les régir et au coût que cela impliquera pour l’État, d’autant plus que le gouvernement a déjà consacré 557 millions de dollars en crédits d’impôt pour la garde au privé, seulement en 2013 », fait valoir la leader syndicale.
Le point de vue des intervenantes
D’autre part, Kathleen Courville plaide auprès de la ministre pour qu’elle prenne le temps d’entendre le point de vue des premières concernées, c’est-à-dire les intervenantes qui font le travail, avant d’effectuer quelque changement que ce soit dans la règlementation. « Je n’ai aucun doute qu’à titre de ministre de la Famille, vous souhaitez avoir le portrait le plus complet possible de la situation afin de prendre des décisions qui seront les plus bénéfiques pour l’ensemble des intervenants impliqués. Dans cet esprit, il va de soi que le point de vue de nos membres ne peut être ignoré », soutient la présidente de la FIPEQ-CSQ.
Kathleen Courville rappelle que la FIPEQ-CSQ est d’ailleurs l’organisation syndicale la plus représentative en petite enfance au Québec.
Profil de la FIPEQ-CSQ
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) représente près de 14 000 responsables d’un service de garde en milieu familial et près de 2 000 travailleuses dans les installations des CPE. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la petite enfance au Québec.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.