La persévérance scolaire, un travail d’équipe

La persévérance scolaire des élèves préoccupe les Québécoises et les Québécois, qui croient, à 71 %, que le contexte de rareté de la main-d’œuvre pourrait inciter les jeunes à travailler plutôt que de terminer leurs études.

Cette donnée est tirée d’un sondage Léger mené par le Réseau québécois pour la réussite éducative, qui révèle également que plus des deux tiers (68 %) de la population s’inquiètent de la problématique de conciliation études-travail des jeunes. Heureusement, les personnes sondées croient également que le diplôme demeure important pour l’avenir des jeunes.

Les résultats de ce sondage ont été dévoilés dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire 2024. Cette semaine toute spéciale, soulignée depuis 20 ans maintenant, vise à encourager les élèves et les adultes en formation. Le personnel de l’éducation et la population en général sont invités à se mobiliser pour valoriser la persévérance scolaire et la réussite éducative de celles et ceux qui les entourent et à les encourager dans leurs efforts.

Les Journées de la persévérance scolaire se déploient à travers tout le Québec, des activités régionales et d’autres mises en place dans les écoles s’organisent tout au long de la semaine. 

Un porte-parole inspirant

Grande source d’inspiration pour les jeunes, l’ancien joueur de football professionnel, Laurent Duvernay-Tardif, détenteur d’un doctorat en médecine et aussi entrepreneur, est le porte-parole des Journées de la persévérance scolaire. Son parcours impressionnant démontre que la persévérance est nécessaire pour l’atteinte d’objectifs.

« Chaque jour est une occasion de renforcer le désir d’un jeune à persévérer. C’est en nous intéressant à leurs intérêts, à leurs défis et à leurs réussites que nous pouvons les aider à révéler tout leur potentiel. Que ce soit individuellement ou collectivement, nos gestes permettent de croire en leurs rêves et de s’accrocher pour les concrétiser », a dit Laurent Duvernay-Tardif dans le cadre d’un évènement organisé à l’Assemblée nationale, auquel la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a également participé.