Montréal, le 15 mai 2012. – Alors que c’est au tour du Collège de Bois-de-Boulogne de faire face à une injonction, le Syndicat des enseignantes et enseignants et la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) lancent un nouveau cri d’alarme pour une résolution politique et négociée du conflit étudiant. « La rencontre de ce soir entre les associations étudiantes et la nouvelle ministre de l’Éducation doit permettre de sortir de l’impasse autrement que par la judiciarisation du conflit. Ce n’est pas aux juges de trancher la question de l’accessibilité aux études supérieures », affirme Mario Beauchemin, président de la FEC-CSQ.
Assurer un climat propice à l’enseignement
« L’injonction reçue par le Collège génère un climat de crise et d’angoisse pour tout le personnel, notamment les professeures et professeurs, qu’ils soient touchés ou non par l’injonction, ainsi que pour les étudiantes et les étudiants. Jusqu’à maintenant, on a subi le déroulement d’une longue grève lourde de conséquences, mais cette dernière a toujours été conduite dans le respect des personnes et de la démocratie. Le climat engendré par cette décision judiciaire est incompatible avec la réalisation des apprentissages et la réussite des cours. Cela n’aide en rien à régler le conflit », de déclarer Éric Beauchesne, président du Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège de Bois-de-Boulogne.
« Le gouvernement doit respecter les décisions prises démocratiquement par les étudiantes et étudiants en grève à la suite de votes majoritaires. Les injonctions ne font que détériorer le climat. La négociation de ce soir constitue une importante occasion d’apaiser les tensions », de conclure Mario Beauchemin.
Profil de la FEC-CSQ
La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) est un regroupement de syndicats d’enseignantes et d’enseignants provenant de plusieurs régions du Québec. Affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la FEC-CSQ a toujours milité pour que les cégeps aient les moyens d’offrir aux étudiantes et aux étudiants une formation de qualité, préparatoire au marché du travail ou à l’université, tout en contribuant au développement de citoyennes et citoyens libres et autonomes.
