« Le ministre de l’Éducation, François Blais, va devoir comprendre que la réussite des élèves à l’école, c’est comme la réussite au hockey. Il n’y a pas de victoire possible sans un solide personnel de soutien sur qui compter. C’est exactement le message que nous voulons lui passer aujourd’hui par cette partie de hockey originale jouée dans les rues de Québec. »

Québec, le 21 mai 2015. – « Le ministre de l’Éducation, François Blais, va devoir comprendre que la réussite des élèves à l’école, c’est comme la réussite au hockey. Il n’y a pas de victoire possible sans un solide personnel de soutien sur qui compter. C’est exactement le message que nous voulons lui passer aujourd’hui par cette partie de hockey originale jouée dans les rues de Québec. »
Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, a interpellé aujourd’hui François Blais, à l’occasion d’une partie de hockey qui a pris fin devant l’Assemblée nationale du Québec, après s’être jouée également à l’intersection des rues Charest et Dorchester, ainsi que sur Grande Allée, à la hauteur de la station Radio X.
Le ministre ne répond plus…
Depuis plusieurs semaines, la FPSS-CSQ demande vainement à rencontrer le ministre de l’Éducation, afin de le sensibiliser au rôle essentiel joué par le personnel de soutien scolaire pour assurer la bonne marche de notre système public d’éducation. Une attitude qui choque d’autant plus le président, Éric Pronovost, qu’une telle rencontre avait déjà été acceptée par son prédécesseur, Yves Bolduc, et avait dû être annulée à la suite de sa démission.
« À croire qu’avec le gouvernement Couillard, les ministres de l’Éducation se suivent et se ressemblent. En effet, au mois de février dernier, nous avons dû tenir plusieurs manifestations des hommes invisibles pour arracher une rencontre avec le ministre Yves Bolduc. Elle devait avoir lieu le 11 mars. Après l’annulation de la rencontre et l’arrivée d’un nouveau ministre, son personnel nous avait assuré que les rendez-vous déjà prévus seraient respectés et priorisés. Nous attendons toujours, depuis ce temps-là, pour le rencontrer malgré des appels répétés à son cabinet », dénonce Éric Pronovost.
Une attitude inquiétante et troublante
Le président de la FPSS-CSQ considère troublante et inquiétante l’attitude du ministre de l’Éducation qui a choisi d’ignorer volontairement le personnel de soutien scolaire, qui regroupe des milliers de travailleuses et travailleurs intervenant plusieurs fois par jour auprès des élèves.
« Pourquoi le ministre de l’Éducation refuse-t-il de nous rencontrer ? De quoi a-t-il peur ? À l’heure où le gouvernement du Québec est en train de prendre des décisions qui risquent d’avoir des impacts sérieux sur notre système public d’éducation, comment le ministre peut-il refuser de nous entendre ? C’est injustifiable », soutient le leader syndical.
Opération 81
Face à ce silence du ministre François Blais, la FPPS-CSQ entend bien prendre d’autres moyens pour se faire entendre. Elle lance donc l’Opération 81, visant à rappeler les 81 corps d’emplois différents occupés par ses membres.
« Un premier match de hockey a été joué aujourd’hui et il est probable que si le ministre n’entend pas notre appel, alors d’autres événements seront organisés pour lui rappeler que nous existons. Une chose est certaine : nous ne renoncerons pas à notre demande d’une rencontre », conclut Éric Pronovost.
Profil de la FPSS-CSQ
La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) est la seule fédération représentant exclusivement du personnel de soutien scolaire des écoles et des centres du Québec. Elle regroupe près de 27 000 membres travaillant dans les différentes commissions scolaires à travers le Québec.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.