La CSQ est heureuse de la décision de la Cour suprême au sujet du registre des armes à feu. Ainsi, la Cour suprême accueille favorablement la demande du Québec d’en appeler du jugement de la Cour d’appel sur la destruction des données québécoises du registre canadien des armes d’épaule.

Montréal, le 21 novembre 2013. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) est heureuse de la décision de la Cour suprême au sujet du registre des armes à feu. Ainsi, la Cour suprême accueille favorablement la demande du Québec d’en appeler du jugement de la Cour d’appel sur la destruction des données québécoises du registre canadien des armes d’épaule.
« La CSQ a toujours soutenu le gouvernement du Québec à poursuivre ses démarches dans le but d’obtenir les données qui concernent le Québec afin de créer son propre registre d’armes d’épaule. Nous nous réjouissons que la Cour suprême entende l’appel. Le gouvernement Harper, sur ce sujet comme sur bien d’autres, fait totalement fausse route et nous condamnons de façon non équivoque son obstination à poursuivre en ce sens », affirme la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
Trop d’événements dramatiques se sont produits au Québec, particulièrement dans le milieu de l’éducation, pour que la population demeure indifférente. Cette demande est d’autant plus importante qu’elle s’inscrit dans une approche plus globale pour lutter contre toute forme de violence, notamment la violence à l’école, l’intimidation et la violence faite aux femmes.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.