Soucieuse de contribuer activement à la lutte contre l’intimidation, la présidente de la CSQ, Louise Chabot, participera au Forum sur l’intimidation organisé par le gouvernement du Québec le 2 octobre prochain.

Montréal, le 30 septembre 2014. – Soucieuse de contribuer activement à la lutte contre l’intimidation, la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, participera au Forum sur l’intimidation organisé par le gouvernement du Québec le 2 octobre prochain. « Voilà de nombreuses années que nous travaillons à la lutte contre l’intimidation et la violence. C’est pourquoi nous espérons que les discussions issues du Forum se transformeront en des gestes concrets dans les milieux », plaide Louise Chabot.
Soulignons que la Centrale est l’un des organismes fondateurs de la Table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire et de la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation. La CSQ faisait aussi partie des organisations qui réclamaient une loi dans les écoles pour prévenir et combattre l’intimidation.
Préserver et renforcer la loi
« Moins de deux ans après l’instauration de la Loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école, nous constatons déjà ses effets positifs puisque chaque école a désormais l’obligation d’avoir un plan d’action, de le partager à l’ensemble de l’équipe-école et de l’appliquer. Par contre, il reste encore du travail à faire. Le personnel des écoles ressent le besoin d’être mieux outillé pour intervenir efficacement contre l’intimidation et la violence. Difficile, dans un contexte de compressions ! Le personnel enseignant, professionnel et de soutien est au premier plan lorsque des situations surviennent dans les écoles. Il doit intervenir correctement auprès des intimidateurs, des victimes et des parents des élèves », explique Louise Chabot.
Formation du personnel nécessaire
Rappelons que selon le rapport de la Chaire de recherche sur la sécurité et la violence en milieu éducatif, paru en 2014, près de 80 % du personnel des écoles n’a reçu aucune formation initiale sur la question, alors que 53,8 % du personnel des écoles primaires et 66,8 % du personnel des écoles secondaires affirme n’avoir reçu aucune formation continue ou perfectionnement en prévention et en gestion des comportements violents.
L’ensemble des membres du personnel des écoles doit être formé adéquatement pour prévenir et combattre l’intimidation et la violence. « La CSQ a toujours privilégié une approche de prévention plutôt qu’une approche de ʺtolérance zéroʺ. Sensibiliser les jeunes dès la petite enfance, miser sur le climat d’école et le développement de comportements pacifiques chez les élèves, tant dans le quotidien que dans le cyberespace, c’est ainsi qu’on arrivera à créer un environnement scolaire positif et sécurisant, en plus de réduire significativement la violence et l’intimidation. Encore faut-il y mettre les ressources et le temps nécessaires », précise Louise Chabot.
Louise Chabot sera présente à la table de délibération lors du Forum sur l’intimidation. D’autres groupes de la CSQ seront présents parmi les observateurs : l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ), la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation (FPPE- CSQ) et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE).
Louise Chabot sera disponible pour des entrevues aux médias.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.