À la veille de l’adoption d’une loi spéciale pour forcer le retour au travail des 175 000 grévistes de la construction, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) dénonce fermement cette décision antidémocratique :

Montréal, le 29 mai 2017. – À la veille de l’adoption d’une loi spéciale pour forcer le retour au travail des 175 000 grévistes de la construction, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) dénonce fermement cette décision antidémocratique :
« En présentant cette loi spéciale, le gouvernement Couillard s’ingère injustement dans ce conflit de travail. Il brime, du même coup, le droit à une libre négociation et à l’exercice du droit de grève de plus d’une centaine de milliers de personnes qui souhaitent obtenir de meilleures conditions de travail et une réelle conciliation famille-travail. Ce n’est pas la première fois que l’État interfère ainsi dans une négociation difficile. Et il ne faut pas se raconter d’histoire : quand une loi spéciale est imposée, ce n’est jamais dans l’intérêt des travailleuses et travailleurs », déclare Louise Chabot.
La CSQ tient à exprimer sa solidarité envers les membres de l’Alliance syndicale (la FTQ-Construction, le Conseil provincial [International], le Syndicat québécois de la construction [SQC], la CSD Construction et la CSN-Construction) qui manifestent en ce moment devant l’Assemblée nationale.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 dans le secteur public. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.