La CSQ reçoit avec intérêt l’annonce de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, indiquant que son gouvernement élaborera une politique de lutte contre le décrochage.

Montréal, le 5 novembre 2013. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) reçoit avec intérêt l’annonce de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, indiquant que son gouvernement élaborera une politique de lutte contre le décrochage.
« Les principes évoqués sont louables, mais la CSQ surveillera avec grande attention comment ceux-ci et les orientations annoncés prendront forme dans la politique et les programmes du Ministère, surtout dans le contexte de compressions budgétaires. Il ne faudrait surtout pas que le personnel du réseau scolaire doive, encore une fois, faire plus avec moins. Nous demandons que les investissements soient à la hauteur pour y parvenir », déclare Louise Chabot, présidente de la CSQ.
La CSQ réclame depuis de nombreuses années une vision globale de l’éducation afin de coordonner les grandes orientations, les principes et l’action en vue de favoriser une plus grande persévérance des jeunes et contrer le décrochage scolaire.
La plus grande centrale syndicale dans le secteur de l’éducation considère que la lutte contre le décrochage doit être partagée par tous les acteurs de l’éducation et de la société civile. Cependant, le personnel des établissements scolaires demeure un intervenant de premier ordre qui devra être soutenu afin de relever le défi.
La Centrale participera à la consultation en vue d’élaborer la première politique nationale de lutte contre le décrochage scolaire. La CSQ travaille depuis plusieurs années sur ces questions.
Cette politique doit couvrir un continuum de la petite enfance jusqu’à l’université. Elle doit également favoriser la continuité et la cohérence des orientations et des objectifs touchant la lutte au décrochage scolaire, et ce, tant pour les jeunes que les adultes de tous âges.