La CSQ dans les médias | Semaine du 5 novembre 2023

Alors que les travailleuses et les travailleurs des services publics de partout au Québec manifestaient leur mécontentement sur les lignes de piquetage le 6 novembre dernier, une deuxième séquence de grève, du 21 au 23 novembre, était annoncée par le Front commun. L’évènement a été au cœur de l’actualité de la semaine et les porte-paroles syndicaux sont allés sur toutes les tribunes pour en parler.

À la veille du premier jour de grève, le 5 novembre, le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras, a accordé une entrevue à l’émission Salut Bonjour Weekend à TVA, lors de laquelle il a dit que cette mobilisation se voulait une façon de démontrer le sérieux du Front commun dans cette négociation.

> Regardez l’entrevue d’Éric Gingras à Salut Bonjour Weekend à TVA

Le 6 novembre, réunis devant le Collège de Maisonneuve, à Montréal, les porte-paroles du Front commun ont tenu une conférence de presse lors de laquelle ils ont annoncé une nouvelle séquence de grève de trois jours.

« Notre message ce matin est clair : nos équipes de négociation sont entièrement disponibles pour les deux prochaines semaines. L’objectif, c’est d’arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant, pour les travailleuses et les travailleurs, ainsi que pour les services à la population. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s’il le faut », a dit le président de la CSQ, Éric Gingras.

> Regardez le reportage diffusé à D’abord l’info sur ICI RDI

Au micro de Paul Arcand, Éric Gingras a mentionné que le Front commun est convaincu de conserver l’appui de la population si la grève perdure. « Présentement, il y a des parents avec leurs enfants sur les lignes de piquetage autour des écoles, avec le personnel, et il y a des citoyennes et citoyens aussi devant les établissements de santé. Ça, c’est un message que le gouvernement doit entendre. On a bon espoir que les gens vont continuer à nous appuyer. Mais ce n’est pas notre volonté de continuer de faire la grève. »

> Écoutez l’entrevue d’Éric Gingras à l’émission Puisqu’il faut se lever au 98,5 FM