« Nous assistons à un grave désengagement de l’État dans les services à la population, quels qu’ils soient, ce qui a fait mal à tout le monde dans notre société. Or, il ne faut pas oublier que les groupes communautaires sont sur la première ligne pour agir auprès des plus démunis et des plus vulnérables. Cette semaine, ils disent au gouvernement qu’ils en ont assez! À la CSQ, nous partageons leurs préoccupations et nous sommes profondément solidaires de leur lutte! »

Montréal, le 7 novembre 2016. – « Nous assistons à un grave désengagement de l’État dans les services à la population, quels qu’ils soient, ce qui a fait mal à tout le monde dans notre société. Or, il ne faut pas oublier que les groupes communautaires sont sur la première ligne pour agir auprès des plus démunis et des plus vulnérables. Cette semaine, ils disent au gouvernement qu’ils en ont assez! À la CSQ, nous partageons leurs préoccupations et nous sommes profondément solidaires de leur lutte! »
La présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, exprime ainsi son soutien aux milliers d’organismes communautaires qui se mobilisent pour dénoncer les impacts inadmissibles des mesures d’austérité du gouvernement.
« Les intervenantes et intervenants des groupes communautaires sont des gens pour qui la solidarité sociale est une véritable conviction. Ils n’hésitent pas, malgré leur manque de financement flagrant, malgré leurs conditions d’exercice difficiles, à intervenir, à se serrer les coudes, pour protéger coûte que coûte le filet social des Québécoises et Québécois qui connaissent de multiples difficultés ou problématiques », ajoute Louise Chabot.
Un rôle plus que jamais essentiel et nécessaire
La présidente dénonce la situation actuelle où d’un côté le gouvernement ne cesse de couper dans les services publics, notamment en petite enfance, en éducation et en santé, et de l’autre, il coupe également le financement des organismes qui, en plus d’assumer leur mission de base en offrant une aide essentielle à la population, doivent pallier pour les services coupés auprès des personnes les plus vulnérables.
« Dans un contexte de réduction des services publics, les organismes communautaires jouent un rôle d’autant plus nécessaire, c’est-à-dire qu’ils doivent offrir un soutien dans les nombreux services à la population que le gouvernement a délibérément choisi de délaisser. Le gouvernement est allé beaucoup trop loin dans les coupes et compressions et il récolte aujourd’hui ce qu’il a semé. Le travail des groupes communautaires doit être reconnu à sa juste valeur et le gouvernement doit agir afin que ceux qui en ont le plus besoin puissent obtenir de l’aide et des services adéquats », conclut la présidente de la CSQ.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 dans le secteur public. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.