La Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi salue la mise sur pied de la Commission nationale d’examen sur l’assurance-emploi par le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, à la Francophonie canadienne et à la Gouvernance souverainiste, monsieur Alexandre Cloutier, et la ministre du Travail et ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, madame Agnès Maltais.
 

Montréal, le mercredi 3 avril 2013. – La Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi salue la mise sur pied de la Commission nationale d’examen sur l’assurance-emploi par le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, à la Francophonie canadienne et à la Gouvernance souverainiste, monsieur Alexandre Cloutier, et la ministre du Travail et ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, madame Agnès Maltais.
Pour les porte-parole de la Coalition, les modifications apportées à l’assurance-emploi feront du tort à l’économie et au marché du travail québécois. En ce sens, la mise sur pied d’une commission pour trouver une solution à ce problème est appréciée.
Une démarche pertinente
« Depuis le tout début, la Coalition et les travailleuses et travailleurs du Québec se mobilisent pour faire obstacle à la réforme de l’assurance-emploi imposée par le gouvernement Harper. Nous croyons que cette démarche de consultation s’inscrit bien dans ce que nous voyons comme la construction d’un consensus québécois sur la question », ajoutent les porte-parole de la Coalition.
Les membres de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi sont prêts à donner la chance au coureur dans la mesure où les travaux de la Commission s’appuieront sur des études et des consultations prenant en compte l’ensemble des éléments touchant l’assurance-emploi ainsi que les besoins actuels et futurs du marché du travail québécois.
La mobilisation se poursuit
Pour la coalition, la démarche de la Commission menée par Gilles Duceppe et Rita Dionne-Marsolais ne remplacera pas la mobilisation à l’œuvre dans toutes les régions du Québec.
« En plus d’un spectacle qui aura lieu demain soir, la table est mise pour que la manifestation nationale du 27 avril, à Montréal, soit une démonstration claire que chez nous, c’est non au saccage de l’assurance-emploi ! », enjoignent les porte-parole de la Coalition.
Le spectacle organisé par la Coalition se tiendra demain soir au Cabaret La Tulipe, à Montréal, dès 19 h. Il sera webdiffusé en direct à l’adresse www.webtv.coop/live. Plusieurs rassemblements sont prévus pour écouter la diffusion de l’évènement, on attend près de 200 personnes à Rimouski et 300 aux Îles-de-la-Madeleine.
À propos de la Coalition
La Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi est composée de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), de l’Union des producteurs agricoles (UPA), de Solidarité rurale du Québec (SRQ), de la Coalition de l’Est, de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) de l’Union des artistes (UDA), de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Ensemble, ces organisations regroupent plus de 1,2 million de salariées et salariés, 200 000 étudiantes et étudiants, quelque 43 000 productrices et producteurs agricoles, plus de 1300 municipalités et MRC du Québec, des dizaines d’organisations de développement économique et sociocommunautaires du territoire québécois, telles que des centres locaux de développement (CLD) et des chambres de commerce ainsi que la plupart des groupes de défense des droits des chômeuses et des chômeurs.