Alors qu’avait lieu le 5 mai dernier la Journée de l’infirmière auxiliaire et que s’amorce la Semaine des infirmières, un récent sondage CROP révèle qu’une large majorité de la population (86 %) est satisfaite de leur travail.

Montréal, le 11 mai 2015. – Alors qu’avait lieu le 5 mai dernier la Journée de l’infirmière auxiliaire et que s’amorce la Semaine des infirmières, un récent sondage CROP révèle qu’une large majorité de la population (86 %) est satisfaite de leur travail. Des résultats encourageants qui supportent les infirmières et infirmières auxiliaires du Québec dans leur quête vers de meilleures conditions de travail.
Une confiance de la population grandement méritée
C’est sans surprise que le sondage CROP a révélé que la grande majorité des Québécoises et Québécois (80 %) appuie les infirmières et infirmières auxiliaires et s’accorde pour dire que la charge de travail de celles-ci est trop lourde. Cet appui de la population, et ce sentiment d’empathie pour des travailleuses surchargées, sont fort significatifs dans le contexte actuel où le ministre de la Santé et des services Sociaux, Gaétan Barrette, a préféré entreprendre une réforme de structure plutôt que de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail du personnel. « Le message est sans équivoque : le gouvernement libéral n’est pas au diapason des Québécois », a déclaré Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Des craintes réelles à l’horizon
Les bouleversements infligés au réseau de la santé soulèvent de sérieuses préoccupations et le personnel infirmier en subit actuellement les contrecoups. Des impacts qui s’échelonneront sur plusieurs années et qui s’avèrent lourds de conséquences. « Le travail du personnel infirmier a toujours été exigeant, mais les conditions de travail se sont passablement détériorées et complexifiées au fil des ans. Cette réalité est d’ailleurs à l’origine de mon engagement syndical », a poursuivi Mme Chabot.
La majorité des Québécoises et Québécois confirment que l’épuisement professionnel (96 %), le manque de temps pour effectuer un bon suivi auprès des patients (94 %) et les erreurs médicales (85 %) sont les conséquences les plus probables de cette surcharge de travail.
Entre la vocation et la réalité
Les infirmières et infirmières auxiliaires sont des professionnelles engagées qui assument d’importantes responsabilités pour assurer le bon fonctionnement de notre système public de santé. Elles méritent cette importante reconnaissance démontrée dans les résultats de ce présent sondage CROP.
« Il ne reste plus qu’à souhaiter que ce respect se traduise par des gestes concrets du gouvernement qui amélioreront les conditions de travail et d’exercice d’une profession reconnue et essentielle à la population », a conclu Claire Montour, présidente de la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ).
Profil de la FSQ-CSQ
La Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ) représente près de 7 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et puéricultrices travaillant dans des établissements de tous les secteurs de la santé : centre hospitalier, centre de santé et de services sociaux (CSSS), centre de réadaptation, dispensaire, agence de la santé et des services sociaux, centre jeunesse et Héma-Québec.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.


1 Sondage web commandé par la CSQ et réalisé du 29 avril au 4 mai 2015 auprès de 1 000 répondants