« Avant de partir en vacances, le premier ministre Jean Charest doit entendre la voix de la population, la voix du bon sens, qui lui demande d’accepter la médiation pour mettre fin à la crise étudiante. Personne ne souhaite que l’automne soit une répétition du printemps qu’on a connu et il ne tient qu’à M. Charest d’éviter cela. »

Montréal, le 20 juin 2012. – « Avant de partir en vacances, le premier ministre Jean Charest doit entendre la voix de la population, la voix du bon sens, qui lui demande d’accepter la médiation pour mettre fin à la crise étudiante. Personne ne souhaite que l’automne soit une répétition du printemps qu’on a connu et il ne tient qu’à M. Charest d’éviter cela. »
Passer de la mise en scène à l’action responsable
Fort d’un sondage réalisé par la firme Léger Marketing qui confirme que 71 % de la population souhaite que le gouvernement réponde positivement à la demande de médiation de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), M. Réjean Parent, presse, lui aussi, Jean Charest d’entendre la voix de la raison.
« Ce n’est pas une vidéo d’une minute avec un Jean Charest qui baigne dans la lumière, préparée par des spécialistes des relations publiques, qui va suffire pour convaincre les Québécois que nous avons un premier ministre responsable. Il doit renoncer à de telles mises en scène pour passer de la parole aux actes et démontrer clairement sa volonté de dénouer la crise », soutient M. Parent.
Un geste rationnel
Le président de la CSQ soutient que tous les citoyens, à commencer par les étudiants et leurs parents, passeraient de meilleures vacances en sachant que leur premier ministre accepte la main tendue par la FECQ. « Quand 71 % de la population réclame un geste rationnel, il me semble qu’un premier ministre qui connaît le sens du mot respect peut difficilement se boucher les oreilles et faire comme s’il n’entendait rien », conclut M. Réjean Parent, président de la CSQ.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 190 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.