La FEC-CSQ salue le portrait nuancé réalisé par la Commission de l’enseignement collégial du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) rendu public aujourd’hui et intitulé Un monde de possibilités : l’internationalisation des formations collégiales.

Montréal, le 28 mai 2013. –  La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) salue le portrait nuancé réalisé par la Commission de l’enseignement collégial du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) rendu public aujourd’hui et intitulé Un monde de possibilités : l’internationalisation des formations collégiales. Ce portrait consiste en un avis du CSE au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie sur l’internationalisation du volet d’enseignement de la mission des cégeps.
D’entrée de jeu, le président de la FEC-CSQ, Mario Beauchemin, juge « rassurant de constater qu’une institution comme le CSE n’aborde pas le sujet de l’internationalisation des formations collégiales sous l’angle de la marchandisation de l’éducation, mais plutôt en s’interrogeant sur les finalités de cette dernière ».
Privilégier la coopération plutôt que la compétition
Mario Beauchemin plaide donc pour qu’en matière d’internationalisation des formations collégiales, on privilégie la coopération plutôt que la compétition.
« Comme le souligne le Conseil, l’internationalisation des formations collégiales touche à la fois les possibilités offertes aux cégépiennes et cégépiens de s’ouvrir au monde et la possibilité pour des étudiantes et des étudiants étrangers de suivre une formation au Québec. De nombreuses initiatives, souvent portées par les enseignantes et les enseignants existent déjà et méritent d’être reconnues. Le modèle doit toutefois être celui de la coopération et non celui de la compétition entre les collèges, d’une part, et les autres pays, d’autre part », d’ajouter le président de la FEC-CSQ.
Une meilleure coordination nécessaire
« Nous souscrivons toutefois à plusieurs des positions du Conseil, notamment en ce qui a trait à la nécessité d’assurer une meilleure coordination de l’ensemble des initiatives à l’échelle de la province. Le MESRST devrait lui-même assurer la promotion des programmes à l’extérieur du Québec et intervenir davantage pour que les étudiants étrangers s’inscrivent dans les cégeps de régions. D’ailleurs, s’il est pertinent de mieux faire reconnaître la formation collégiale à l’étranger, il est également indispensable de mieux la valoriser ici même », de conclure Mario Beauchemin.
Profil de la FEC-CSQ
La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) est un regroupement de treize syndicats d’enseignantes et d’enseignants de cégep provenant de plusieurs régions du Québec. Fondée en 1968, la FEC-CSQ a toujours milité pour que les cégeps aient les moyens d’offrir aux étudiantes et aux étudiants une formation de qualité, préparatoire au marché du travail ou à l’université, tout en contribuant au développement de citoyennes et citoyens libres et autonomes. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec.