C’est avec une certaine satisfaction que la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) a pris connaissance ce matin, dans le quotidien Le Soleil, des premières orientations de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy, concernant l’enseignement intensif de l’anglais au primaire.

Québec, le 11 octobre 2012. – C’est avec une certaine satisfaction que la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) a pris connaissance ce matin, dans le quotidien Le Soleil, des premières orientations de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy, concernant l’enseignement intensif de l’anglais au primaire.
En effet, la prudence de la ministre sur l’universalité du projet d’anglais et l’atteinte de ses cibles va dans le sens de ce que la FSE demande. « Depuis l’annonce de l’implantation universelle de cette mesure, il y a de cela un an et demi, nous avons posé beaucoup de questions qui sont demeurées sans réponses à ce jour, tant au plan pédagogique qu’organisationnel. Il est donc souhaitable et sage pour le Ministère de bien évaluer la situation et de prendre connaissance des problèmes que nous avons soulevés », a déclaré Mme Manon Bernard, présidente de la FSE.
Pour la FSE, plusieurs éléments sont à évaluer, que ce soit l’impact de l’enseignement intensif de l’anglais sur la réussite du plus grand nombre ou encore le respect de la volonté des différents milieux au regard de cette mesure. Qui plus est, la FSE demande que l’on évalue les effets de l’enseignement de l’anglais en première année, implanté depuis maintenant six ans sans bilan ministériel.
La même prudence doit s’appliquer pour la question de l’enseignement de l’histoire : « Prenons donc le temps de revoir correctement le programme avec les enseignantes et enseignants et de soupeser l’ensemble des aspects pédagogiques de la question, sans transformer l’exercice en débat partisan », d’ajouter Mme Bernard.
La FSE trouve intéressant que la ministre Malavoy souhaite valoriser la profession enseignante. « Pour la FSE, il faut passer de la parole aux actes et, bien entendu, cette valorisation n’est possible qu’avec la participation des premiers concernés, les enseignantes et enseignants », a conclu Mme Bernard.
Profil
La FSE représente plus de 60 000 enseignantes et enseignants à tous les secteurs d’enseignement, tant au préscolaire, au primaire et au secondaire qu’à la formation professionnelle et à l’éducation des adultes.