Les maux de la langue

Gagnant-gagnant

2 septembre 2010

Modelée sur la locution française donnant(-)donnant, la locution adjectivale gagnant-gagnant est utilisée parfois pour qualifier quelque chose de favorable à chacune des parties, souvent dans le cas du résultat d’une négociation. Particulièrement employée dans les domaines de la gestion et de l’économie, elle est un calque de l’anglais win-win. Ce terme invariable est accepté dans l’usage et dans certains dictionnaires usuels.
 
Par contre, pour l’OQLF, même si la locution gagnant-gagnant est acceptable, d’autres formules sont capables de bien s’y substituer. Selon le contexte, on peut utiliser : tout le monde (y) gagne, tout le monde est gagnant, c’est avantageux, favorable ou profitable pour tous, sans perdant. Dans un sens plus général, les adjectifs optimal et idéal peuvent aussi être employés.
 
  • Tous les commentateurs le disent : il s’agit d’accords gagnant-gagnant (ou d’accords où tout le monde y gagne ou d’accords avantageux pour tous).
  • Parce que c’est une solution gagnant-gagnant (ou une solution optimale, sans perdant), la proposition adoptée est difficilement contestable.

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