Québec, le 30 juin 2021. – Nouvellement élu au poste de président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras convie les membres à redoubler de solidarité devant les nombreux défis de transformations qui se posent dans les milieux de travail.

Pour le nouveau président de la CSQ, il est impératif, pour la Centrale, de refléter davantage les préoccupations et les réalités des membres dans ce qu’ils vivent. « Solidaires dans le changement, ça vaut pour nous aussi! Dans un monde en profonde transformation, les organisations syndicales ont un rôle plus important que jamais à jouer et, tout autant, elles font face à des défis importants. La bonne nouvelle, devant ces enjeux grandissants, c’est que le monde du travail, c’est notre terrain! En communiquant mieux les actions de la CSQ, nous renforcerons le sens de nos interventions pour qu’elles nous rapprochent de nos membres. Ça veut dire d’incarner ce qui les touche au quotidien, de refléter davantage leurs réalités pour qu’ils se reconnaissent », explique-t-il.

Des valeurs en phase avec la population

Parmi les nombreux défis qu’Éric Gingras compte relever, la mise en lumière de l’impact de la CSQ sur la société en général apparaît comme une voie incontournable pour mieux positionner l’organisation dans les prochaines années auprès du grand public. « Avec plus de 206 000 membres répartis sur tout le territoire et qui travaillent au quotidien dans les services à la population, la CSQ n’est pas désincarnée de la société québécoise. Contrairement à ce que certains laissent entendre, les valeurs et les idées portées par notre organisation sont largement en phase avec la volonté d’une grande partie de la population. L’égalité hommes-femmes, la reconnaissance et la valorisation du travail effectué majoritairement par les femmes, ainsi que la santé et la sécurité au travail sont des enjeux aussi pertinents qu’actuels, qui concernent tout le monde au quotidien. Nous gagnerons toujours à mieux expliquer en quoi les objectifs que nous poursuivons sont profitables pour la population et l’ensemble des travailleuses et des travailleurs. Et si le gouvernement fait le choix d’aller à l’encontre des intérêts des membres, il nous trouvera sur son chemin! », lance le président de la CSQ.

Pour une relance plus juste et équitable

De la petite enfance à l’enseignement supérieur, en passant par le réseau scolaire, l’éducation constitue un pilier de la CSQ et fait d’elle un acteur de premier plan dans le milieu syndical. À la présidence de l’organisation, Éric Gingras entend consolider ce socle dans l’objectif de démontrer le rôle essentiel des services publics pour l’économie et la société dans l’après-crise. « Depuis la création de notre centrale, l’éducation fait partie de notre ADN et rend notre organisation incontournable, au Québec, quand il est question des services publics. Pour cela, les négociations à venir seront cruciales pour maintenir les acquis et permettre de répondre aux besoins grandissants sur le terrain. Parce que les enjeux de surcharge, de manque de ressources et de sous-valorisation continuent malheureusement d’être liés aux emplois à prédominance féminine. C’est le message de solidarité, d’équité et de justice que nous porterons tous ensemble! », conclut Éric Gingras.