Les maux de la langue

Élection, au singulier ou au pluriel ?

8 octobre 2007

Selon l’OQLF, les deux formes sont possibles. Ainsi, si l’on voit dans ce processus la tenue de plusieurs scrutins en même temps, on privilégiera alors le pluriel. Si par contre on considère que c’est un seul événement, on optera plutôt pour le singulier. C’est ainsi que l’on peut parler d’une forte participation à l’élection ou aux élections, ou du déclenchement d’une élection générale ou d’élections générales. On constate toutefois que le pluriel a une bonne longueur d’avance dans l’usage, la pluralité des sièges à pourvoir explique sans doute cette préférence.
 

Il y a par ailleurs des contextes où le singulier est attendu, ce qui est notamment le cas quand un seul siège est à pourvoir. C’est pourquoi on parlera plus justement de l’élection présidentielle aux États-Unis ou en France – bien que le pluriel soit abondamment attesté dans l’usage tant européen que québécois — ou encore d’une élection partielle dans une circonscription (mais, bien sûr, élections partielles si elles doivent se tenir dans deux ou plusieurs circonscriptions).